Voyage vers une autre vie

Votre expérience de voyage intérieur vers vos autres vies pendant le spectacle interactif ou avec le Facebook live...
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envoyé par: GregC

Que s’est-il passé à la dernière du Théâtre de la Gaieté Montparnasse et pourquoi y étais-je ?
Un jour, il y a une vingtaine d'années, j'entends parler d'un livre dont les héros sont des fourmis. La lecture ce n'est pas vraiment mon truc à l'époque, j'ai toujours autre chose à faire… Je parle tout de même à ma mère de cet auteur qui m'intrigue et, quelques semaines plus tard, elle rentre à la maison avec un livre qu'une collègue lui a prêté pour moi.
Je n'ai plus le choix, tout a été fait pour que je lise ce livre et je ne peux pas le garder éternellement posé dans mon secrétaire avec mes livres du lycée car il ne m'appartient pas et ce ne serait vraiment pas correct de ne pas le rendre rapidement. Je dois lire ce livre et sans tarder !
Je n'avais jamais lu un livre aussi rapidement. Je n'avais jamais ressenti cette sensation en lisant. Je n'avais jamais eu envie d'ouvrir un autre livre à peine le précédent terminé.
Qui est ce type qui a compris comment s'adresser à moi ? Comment fait-il pour doser aussi bien fiction, réalité, faits scientifiques, intrigues, sentiments, … ?
Je n'ai pas trop le budget mais ce n'est pas grave, c'est décidé, j'achète tout ce que je trouve estampillé Bernard Werber.
Les Fourmis, les Anges, les Aventuriers, les Dieux, 3e humanité… je lis tout et j’aime tout ! Je ne suis même pas capable de citer un livre ou un cycle préféré.
Et puis, je dois déménager très loin. J’avais déjà fait plusieurs centaines de kilomètres avec ses livres, mais cette fois, pour plusieurs milliers, Bernard Werber ne pourra me suivre. Alors, comme contraint d’abandonner des compagnons, je confie mes livres à un ami qui, peut-être, découvrira toutes les histoires qu’ils contiennent et en deviendra passionné comme moi.
Après plusieurs années, je découvre La Veillée. Quelle agréable surprise de découvrir cette facette de mon auteur préféré. Puis une nouvelle intervention sur cette scène m’apprend que Bernard Werber a décidé de monter sur scène pour son propre spectacle.
Le temps continue à passer et arrivent les lives FB du confinement. Je n’y assiste pas sur le coup car je continue à travailler et je ne suis pas un fanatique des réseaux sociaux mais, comme d’habitude, avec un décalage de quelques mois je regarde la vidéo d’un live et je tente pour la première fois une méditation guidée.
C’est très agréable et relaxant. Ça marche. Je parviens à ouvrir une porte et… je m’endors. Mais je ne dors pas vraiment car je remonte avec les autres et je suis toutes les indications. L’expérience a duré à peine 20 minutes mais j’ai l’impression d’avoir dormi 2 jours.
C’est un peu loupé mais je suis en pleine forme et plutôt content malgré tout. Je réessaierai.
Quelques semaines plus tard, nouvelle tentative.
Je vous la fais courte : je m’endors. Mais alors là vraiment, je fais ma nuit. Du coup je suis en pleine forme, mais re-zut c’est encore loupé.

Nous arrivons au 16 janvier 2023. Malgré quelques péripéties de trains qui ne partent pas, de bouchons et de périphérique parisien, je retrouve ma mère pour assister au spectacle « Voyage Intérieur ».
Je ne vais pas détailler l’intégralité de mon expérience lors de cette soirée car j’en suis déjà à 600 mots mais parler uniquement des moments les plus marquants.
Tout d’abord, nous avons les yeux fermés et Francoeur joue ses premières notes à la harpe. Je sais que je suis assez sensible à la musique mais quand même je ne m’attendais pas à avoir les larmes aux yeux si rapidement. Bon ok on respire, on continue.

Je passe directement au message que j’ai donné au petit moi :
- « Tu es un bon garçon. Ne te prive pas de vivre des choses à trop réfléchir et être trop sérieux. Exprime tes sentiments et tes émotions. »

Saut vers le chapitre de l’île au cours duquel j’ai pu découvrir ma petite cabane, mon coffret en bois (qui n’étais pas fermé à clef) dans le tiroir de mon bureau, et mon petit objet qui m’a donné énormément d’énergie. Un objet d’une dizaine de centimètres composé d’une tête de cerf en métal doré avec une sphère ressemblant à de l’obsidienne dans les bois au-dessus du crâne.
Sur le cahier :
- « Illumine »
- « Comment ? »
- « Tu le sais »
- « Qui ? »
Des visages de personnes que je connais défilent.

Lors de notre escapade dans nos vies antérieures, j’ouvre la grande porte en bas de l’escalier, il me semble qu’il y a 261 ou 271 portes dans le couloir, je me sens attiré par la n° 37. Mais changement de plan. En vous écoutant j’ai finalement envie de connaître la vie dans laquelle j’ai le plus aidé les autres. Direction donc la vie n°48…
Je découvre le corps d’un homme assez âgé, bien bâti, des mains calleuses, la peau hâlée, des yeux bleus perçants, des cheveux blancs en bataille et une barbe de quelques jours. Je porte une toge blanche pas très sophistiquée avec une espèce de corde tressée en guise de ceinture. J’ai les bras et les pieds nus. Je crois que je m’appelle Pytos Ilan.
Depuis une vue aérienne, je découvre l’endroit où je me trouve. Un paysage de Grèce Antique (Alexandrie ?), une falaise en bord de mer. Des bâtiments sont construits directement en bord de falaise et au milieu se trouve une terrasse.
Sur cette terrasse se trouvent quelques petits groupes d’enfants de différents âges (d’environ 5 ans jusqu’à de grands adolescents). Tout le monde est vêtu de la même manière que moi mais avec des sandales en plus. Certains jouent, courent. D’autres discutent tranquillement. Je suis également sur cette terrasse, assis sur un muret. Tout le monde me connaît et ceux qui passent près de moi me saluent amicalement, avec respect.
Je sais maintenant où je suis. J’ai créé un orphelinat géant où les jeunes reçoivent éducation et instruction.
Je suis très heureux de voir toute cette vie autour de moi.
Alors que le soleil descend vers l’horizon, je me lève et me dirige vers la mer. Je tiens un parchemin. Je me rappelle qu’une personne dans le public avait un parchemin dans une expérience précédente, que Bernard Werber lui a demandé ce qui était inscrit dessus et qu’elle n’avait pas pensé à regarder. Je le déroule donc et me rend compte que ce ne sont que des comptes sur les frais de fonctionnement de l’orphelinat.
Je repars tranquillement et dépose le parchemin devant la porte n°48.

Dernier moment saisissant : ma deuxième rencontre avec moi-même.
Futur moi est assis au pied d’un arbre gigantesque. Il a le crâne tout lisse, une barbe toute blanche, il est un peu bronzé et à de gros bras musclés. Il est habillé tout en blanc.
Embrassade. Larmes aux yeux. Moment intense.
Comme je n’ai pas changé nous ne parlons pas beaucoup. Mais nous allons à l’essentiel…
- « Comment va Paul ? Que pouvons-nous faire pour lui ? »
- « Il va bien. Il est devenu adulte. Il s’en sort. »
Larmes aux yeux encore.
- « Ceux qui sont partis sont-ils partis heureux ? »
- « Oui. »

- « Faut-il aider quelqu’un ? »
- « Tout le monde est ok. »
Sur ce, il faut déjà partir. Nouvelle embrassade. Nous nous étreignons. En partant je me retourne. Il n’a pas bougé, il me regarde m’éloigner en me faisant signe.

C’est terminé. C’était génial. Nous avons droit à une dédicace au cours de laquelle Monsieur Werber me dit qu’il m’avait remarqué. Je vous avais remarqué le premier 😉
Je serai à la dernière du Théâtre La Bruyère. Avec ma mère, mais pas que…
Merci beaucoup !



envoyé par: GregC

Que s’est-il passé à la dernière du Théâtre de la Gaieté Montparnasse et pourquoi y étais-je ?
Un jour, il y a une vingtaine d'années, j'entends parler d'un livre dont les héros sont des fourmis. La lecture ce n'est pas vraiment mon truc à l'époque, j'ai toujours autre chose à faire… Je parle tout de même à ma mère de cet auteur qui m'intrigue et, quelques semaines plus tard, elle rentre à la maison avec un livre qu'une collègue lui a prêté pour moi.
Je n'ai plus le choix, tout a été fait pour que je lise ce livre et je ne peux pas le garder éternellement posé dans mon secrétaire avec mes livres du lycée car il ne m'appartient pas et ce ne serait vraiment pas correct de ne pas le rendre rapidement. Je dois lire ce livre et sans tarder !
Je n'avais jamais lu un livre aussi rapidement. Je n'avais jamais ressenti cette sensation en lisant. Je n'avais jamais eu envie d'ouvrir un autre livre à peine le précédent terminé.
Qui est ce type qui a compris comment s'adresser à moi ? Comment fait-il pour doser aussi bien fiction, réalité, faits scientifiques, intrigues, sentiments, … ?
Je n'ai pas trop le budget mais ce n'est pas grave, c'est décidé, j'achète tout ce que je trouve estampillé Bernard Werber.
Les Fourmis, les Anges, les Aventuriers, les Dieux, 3e humanité… je lis tout et j’aime tout ! Je ne suis même pas capable de citer un livre ou un cycle préféré.
Et puis, je dois déménager très loin. J’avais déjà fait plusieurs centaines de kilomètres avec ses livres, mais cette fois, pour plusieurs milliers, Bernard Werber ne pourra me suivre. Alors, comme contraint d’abandonner des compagnons, je confie mes livres à un ami qui, peut-être, découvrira toutes les histoires qu’ils contiennent et en deviendra passionné comme moi.
Après plusieurs années, je découvre La Veillée. Quelle agréable surprise de découvrir cette facette de mon auteur préféré. Puis une nouvelle intervention sur cette scène m’apprend que Bernard Werber a décidé de monter sur scène pour son propre spectacle.
Le temps continue à passer et arrivent les lives FB du confinement. Je n’y assiste pas sur le coup car je continue à travailler et je ne suis pas un fanatique des réseaux sociaux mais, comme d’habitude, avec un décalage de quelques mois je regarde la vidéo d’un live et je tente pour la première fois une méditation guidée.
C’est très agréable et relaxant. Ça marche. Je parviens à ouvrir une porte et… je m’endors. Mais je ne dors pas vraiment car je remonte avec les autres et je suis toutes les indications. L’expérience a duré à peine 20 minutes mais j’ai l’impression d’avoir dormi 2 jours.
C’est un peu loupé mais je suis en pleine forme et plutôt content malgré tout. Je réessaierai.
Quelques semaines plus tard, nouvelle tentative.
Je vous la fais courte : je m’endors. Mais alors là vraiment, je fais ma nuit. Du coup je suis en pleine forme, mais re-zut c’est encore loupé.

Nous arrivons au 16 janvier 2023. Malgré quelques péripéties de trains qui ne partent pas, de bouchons et de périphérique parisien, je retrouve ma mère pour assister au spectacle « Voyage Intérieur ».
Je ne vais pas détailler l’intégralité de mon expérience lors de cette soirée car j’en suis déjà à 600 mots mais parler uniquement des moments les plus marquants.
Tout d’abord, nous avons les yeux fermés et Francoeur joue ses premières notes à la harpe. Je sais que je suis assez sensible à la musique mais quand même je ne m’attendais pas à avoir les larmes aux yeux si rapidement. Bon ok on respire, on continue.

Je passe directement au message que j’ai donné au petit moi :
- « Tu es un bon garçon. Ne te prive pas de vivre des choses à trop réfléchir et être trop sérieux. Exprime tes sentiments et tes émotions. »

Saut vers le chapitre de l’île au cours duquel j’ai pu découvrir ma petite cabane, mon coffret en bois (qui n’étais pas fermé à clef) dans le tiroir de mon bureau, et mon petit objet qui m’a donné énormément d’énergie. Un objet d’une dizaine de centimètres composé d’une tête de cerf en métal doré avec une sphère ressemblant à de l’obsidienne dans les bois au-dessus du crâne.
Sur le cahier :
- « Illumine »
- « Comment ? »
- « Tu le sais »
- « Qui ? »
Des visages de personnes que je connais défilent.

Lors de notre escapade dans nos vies antérieures, j’ouvre la grande porte en bas de l’escalier, il me semble qu’il y a 261 ou 271 portes dans le couloir, je me sens attiré par la n° 37. Mais changement de plan. En vous écoutant j’ai finalement envie de connaître la vie dans laquelle j’ai le plus aidé les autres. Direction donc la vie n°48…
Je découvre le corps d’un homme assez âgé, bien bâti, des mains calleuses, la peau hâlée, des yeux bleus perçants, des cheveux blancs en bataille et une barbe de quelques jours. Je porte une toge blanche pas très sophistiquée avec une espèce de corde tressée en guise de ceinture. J’ai les bras et les pieds nus. Je crois que je m’appelle Pytos Ilan.
Depuis une vue aérienne, je découvre l’endroit où je me trouve. Un paysage de Grèce Antique (Alexandrie ?), une falaise en bord de mer. Des bâtiments sont construits directement en bord de falaise et au milieu se trouve une terrasse.
Sur cette terrasse se trouvent quelques petits groupes d’enfants de différents âges (d’environ 5 ans jusqu’à de grands adolescents). Tout le monde est vêtu de la même manière que moi mais avec des sandales en plus. Certains jouent, courent. D’autres discutent tranquillement. Je suis également sur cette terrasse, assis sur un muret. Tout le monde me connaît et ceux qui passent près de moi me saluent amicalement, avec respect.
Je sais maintenant où je suis. J’ai créé un orphelinat géant où les jeunes reçoivent éducation et instruction.
Je suis très heureux de voir toute cette vie autour de moi.
Alors que le soleil descend vers l’horizon, je me lève et me dirige vers la mer. Je tiens un parchemin. Je me rappelle qu’une personne dans le public avait un parchemin dans une expérience précédente, que Bernard Werber lui a demandé ce qui était inscrit dessus et qu’elle n’avait pas pensé à regarder. Je le déroule donc et me rend compte que ce ne sont que des comptes sur les frais de fonctionnement de l’orphelinat.
Je repars tranquillement et dépose le parchemin devant la porte n°48.

Dernier moment saisissant : ma deuxième rencontre avec moi-même.
Futur moi est assis au pied d’un arbre gigantesque. Il a le crâne tout lisse, une barbe toute blanche, il est un peu bronzé et à de gros bras musclés. Il est habillé tout en blanc.
Embrassade. Larmes aux yeux. Moment intense.
Comme je n’ai pas changé nous ne parlons pas beaucoup. Mais nous allons à l’essentiel…
- « Comment va Paul ? Que pouvons-nous faire pour lui ? »
- « Il va bien. Il est devenu adulte. Il s’en sort. »
Larmes aux yeux encore.
- « Ceux qui sont partis sont-ils partis heureux ? »
- « Oui. »

- « Faut-il aider quelqu’un ? »
- « Tout le monde est ok. »
Sur ce, il faut déjà partir. Nouvelle embrassade. Nous nous étreignons. En partant je me retourne. Il n’a pas bougé, il me regarde m’éloigner en me faisant signe.

C’est terminé. C’était génial. Nous avons droit à une dédicace au cours de laquelle Monsieur Werber me dit qu’il m’avait remarqué. Je vous avais remarqué le premier 😉
Je serai à la dernière du Théâtre La Bruyère. Avec ma mère, mais pas que…
Merci beaucoup !



envoyé par: Sylvaine F

Présente au spectacle du 28 janvier 2023 à côté de Bruguières (31)
Voici ce qui s'est présenté à moi lors de ce voyage intérieur, j'avais demandé à visiter une vie dans laquelle j'avais eu le plus de compréhensions...et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai eu encore plus de questionnements !
Ma descente s'égraine au son de la harpe, me voici devant une grande porte massive en bois, j'introduis ma clé en forme de cœur. Elle s'ouvre lentement, lourdement et j'entre. Devant moi un long couloir immaculé, blanc comme neige et des portes se dessinent dans un liseré doré. J'aperçois la numéro 6, puis la 27 et enfin la 33 que j'arrive à ouvrir.
Le reste du récit est difficile à décrire car mes sens terrestres ne suffisent pas : je vois d'abord mes mains ou ce qui y ressemblent car elles ne sont pas humaines et d'une couleur étrange, d'un bleu irisé. Puis mes pieds, voire d'étranges "pattes" entourées de protections en corde. Je perçois ma verticalité et le froid autour...Le reste de mon être est flouté, comme un voile et l'environnement également . La seule image que je perçois c'est le ciel qui m'entoure avec une étoile plus sombre que notre soleil et la Terre bleue !
Pas d'action, pas d'odeur ni de bruit mais je sens qu'il y a beaucoup de "choses" autour de moi que mes sens m'empêchent de discerner. Avant de repartir, j'attrape une boule de lumière, une multitude tel un banc de poissons était venue tournoyer dans mon champs de vision. Je la dépose sur le seuil de la porte 33 que je referme.
Gratitude pour ce moment suspendu !
Les tours opérateurs n'ont qu'à bien se tenir, la concurrence va être rude : " Avec Voyage Werber, vous allez partir vers de nouvelles contrées inexplorées et à moindre coût"



envoyé par: Kro

Bonjour, et merci de ces voyages. C'est très intéressant de sonder notre inconscient et notre imagination. J'ai répertorié ces voyages, je vous en fait part puisque que vous en êtes l'instigateur !

Tourisme spirituel
Samedi soir, 23 janvier 2023, Aix les bains.

Premier voyage :
C'est un souvenir d'enfance, très joyeux.
Je me retrouve avec ma sœur Anne dans le hall desservant un escalier, une salle de bains et une cuisine dans la maison de famille dans mon village d'enfance. Nous étions en train de jouer et nous rigolions aux éclats. Je ris tellement que je tombe et m'ébrèche les deux incisives du haut. Ni le nez, ni le menton ne touchent le sol, seules ces deux dents entrent en contact avec le carrelage. La douleur est violente et juste une trace de poudre d'email reste sur le carrelage de ce choc. Je dis à cette jeune enfant, qui est moi ! : "Ne t'inquiète pas la vie est faite de polarité, une joie amène une misère et l'inverse aussi. La vie est faite ainsi."

Deuxième voyage :
Je me détache de mon corps et perce le plafond du théâtre et me retrouve dans le ciel d'Aix les bains. Mon vol continue jusqu'au environ de la stratosphère et en me déplaçant à une vitesse vertigineuse, je survole les Antilles puis l'île de la Réunion et Madagascar pour enfin me retrouver vers la nouvelle Zélande. Je redescends et me retrouve au dessus d'une île en forme de banane, un volcan est entouré de forêts luxuriante. Mon vol se termine au pied d'un trou de hobbit. Je pousse la porte ronde et marche à travers une large pièce. Au bout j'aperçois une baie vitrée donnant dans la forêt. Dans le couloir face à moi, se trouve un bureau ancien et au bois sombre. Je m'assois dans le fauteuil confortablement et ouvre le tiroir de gauche. Je prends le carnet de cuir et l'ouvre sur 2 pages blanches. A gauche, un message : "Cours, ris, vole et prends bien soin de toi". A droite, je réponds : "Je serais prudente....ou pas !" sans crayons juste avec la pensée ! Je referme le carnet et le range. J'ouvre le tiroir de droite et en sors un petit coffre de bois sculpté et actionne le petit loquet. Dans son écrin de velours rouge, mon objet totem resplendit. Ce sont mes initiales CP travaillé dans un cristal vert en forme de tétraèdre avec une base cylindrique pour tenir dans la paume d'une main. Je le prends délicatement et l'approche de mon cœur. Un bien être extraordinaire et une folle espérance de vie m'envahit...après un court instant, je dois repartir. Je ferme les tiroirs et reprends mon vol pour revenir à Aix les bains en passant au dessus du lac, en traversant le plafond pour revenir dans le théâtre.

Troisième voyage :
Dans mon inconscient, je me retrouve devant un escalier que je descends rapidement mais une voix me guidant me dit de descendre la première marche. Je remonte pour entamer la descente plus calmement au son d'une harpe et d'un saxophone. J'arrive enfin devant une porte dont j'ai la clé dans ma main. J'ouvre mais la voix me dit qu'il est possible qu'elle ne s'ouvre pas. Je me fige en me demandant si la clé a tourné sans forcer !!! Je ne m'attarde pas sur ce fait et entre dans un couloir bordé de portes tellement long que je ne vois pas la fin. La première porte que je vois est numérotée 312. Et il faut que j'aille jusqu'à la porte n'°60 ! Pour aller à la rencontre d'un moment antérieur de ma vie. Je me pose la question de savoir d'où vient mon attrait pour les pierres et les plantes...Je pousse la porte et me retrouve dans un brouillard très épais. Je regarde mes mains, elles sont blanches, rugueuses, qui ont l'air d'avoir beaucoup servis mais propres. Mes pieds sont nus sur un chemin de terre et je porte une tunique pour seul vêtement. Je suis un homme d'un certain âge avec une barbe grisonnante. Le brouillard dissipé, je longe un village dans les bois où des enfants jouent et des adultes sont affairés. Les petites maisons sont toutes simples et faites de pierre et de bois. Je me dirige vers une falaise à l'orée du bois. L'homme s'approche d'un rocher plus grand que moi et m'explique que les vibrations telluriques sont le moyen de communication avec les indiens de l'autre côté de l'océan. Les messages sont la fumée des plantes...Je suis dans un grand étonnement et il faut déjà que je reparte sans pouvoir demander plus. Comme objet de souvenir, je ramène une rune avec un symbole gravé, une flèche qui indique le bas, que je dépose soigneusement sur le pas de la porte que je referme. Traverse le long couloir, referme la porte, mets la clé dans ma poche et remonte les escaliers.

Quatrième voyage :
A ma rencontre d'un moment de ma vie future. Je me retrouve sous un gigantesque arbre dont les branches assombrissent l'endroit. J'aperçois quelqu'un vers le pied de l'arbre et vais à sa rencontre tranquillement. Je ne distingue pas bien ses vêtements et quand la personne se retourne, je me retrouve face à une personne très âgée avec des cheveux mi courts blanc. Lorsque seulement je vois ses yeux verts, je me rends compte que c'est moi...en plus vieille. Les rides sont profondes, rieuse et heureuses. Je lui demande si elle a réussi sa vie et me répond : "oui tu as rencontré l'homme de ta vie et il vit encore avec moi aujourd'hui." Je suis impatiente et lui demande si je peux le voir, elle répond : " non car c'est une surprise dans ta vie". Je lui demande donc comment j'ai réussi ma vie et elle me dit que j'ai guéri beaucoup de gens autour de moi....puis je lui demande quoi d'autre est réussi dans ma vie et me dit : " ton fils est très heureux, il a trois enfants et est très fier de t'avoir comme maman". Très heureuse de ces mots, je dois déjà repartir. Sur le chemin, je me retourne et fais un signe a cette vielle dame à côté d'un homme que je ne peux pas distinguer.
Et je me pose la question de savoir comment je guéri les autres....
J’ai l’impression que ce moi futur est ma vie de maintenant et que je n’aurais pas d’autres vies avec cette âme ; Le numéro 312 sur la dernière porte du couloir du 3ème voyage est déjà bien élevé pour en vivre d’autres !



envoyé par: Mlove

Hier soir Aix les Bains, j ai ouvert la porte 26 en ayant émis le vœu de rencontrer ma vie la plus artistique.
Je me suis retrouvée ds la peau d une très belle femme aux cheveux blonds porteuse d une couronne de fleurs et d étoiles, vêtue d une robe vaporeuse et irisée . J étais dans une clairière au bord d un lac. Cela sentait la mousse et embaumait le parfum des mille fleurs qui s y trouvaient ainsi que de majestueux arbres. J y dansais au son d une musique qui émanait de la nature et je m y sentais en harmonie avec totale avec la nature. J étais seule et heureuse.



envoyé par: Sassou

J'ai demandé à voir la vie où j'ai été la plus moi même indépendante et non influençable. J'ai rencontré derrière la porte 10 une guerrière amazone, légèrement bronzée, brune, sur un cheval avec un grand arc porté à gauche. L'esprit semblait assez grégaire, archaïque mais déterminé. Je suis revenue avec l'arc :)
Il y avait un Z dans le prénom. Merci pour ce voyage



envoyé par: M

"Je suis revenue à une vie antérieure de gland !"
Ce sont les premiers mots qui sont sortis de ma bouche, à la séance de dédicaces hier après le spectacle, sous le coup de l'émotion. On a ri ensemble, vous avez trouvé ça dingue et vous m'avez remerciée de ne pas l'avoir partagé en public.
Donc il y a quelques semaines, quelques jours après un premier Voyage Intérieur, dans mon bain, je décide de rendre visite à une de mes vie antérieures, quand j'étais un végétal. La Porte 2 s'illumine : c'est une gigantesque porte en bois, très ancienne, brute. J'entre et je suis au sommet d'un chêne dans une forêt. Je suis une enveloppe, sans nez, sans bouche, oreilles ou yeux, mais je possède tous les sens dont j'ai besoin. Je ressens la fraicheur du vent, la douceur du soleil et je suis contente d'être là.
Soudain, je chute de plusieurs mètres, je rebondis sur la terre mais c'est indolore. Je n'ai pas peur, je sais que c'est le cycle de ma vie. Je tombe sur un morceau de mousse, et j'apprécie peu à peu cette nouvelle vie, à ras du sol. Plus tard, un geai me picore.
Donc j'étais un gland ! Merci



envoyé par: Marc LP

Voyage du 16/01/2023 au théâtre de la Gaité Montparnasse.

Ce voyage commence par un escalier un peu plus long qu’annoncé…

Les marches s’égrainent au son de votre voix, les notes de harpe coulent doucement à mes oreilles, et, arrivé à la fatidique dixième marche, la porte annoncée n’est pas là.

A sa place, l’escalier semble plonger plus profondément. Je n’en distingue pas la fin.
Il me faut descendre encore.
Plus bas, je découvre une porte en bois épais, renforcée de ferrures anciennes. La serrure est simple mais massive. La clef pour l’ouvrir est tout aussi simple et produit un cliquetis rassurant en tournant.
Cette porte ne connaît pas de poignée et elle s’ouvre sans difficulté en poussant dessus.

Derrière, s’ouvre un couloir long et chaleureux.
Le sol est recouvert de moquette et les portes sont nombreuses. Intérieurement je formule le vœux de visiter la vie dans laquelle j’ai pu pleinement m’accomplir. La vie dans laquelle j’ai pu soulever le voile du mystère et toucher du doigt la raison de ma présence sur cette Terre. La vie dans laquelle j’étais à ma place.

Finalement, plutôt que de me déplacer vers une porte, j’ai la sensation et la surprise de la voir venir à moi. Le couloir et les portes défilent à une vitesse folle et sur ma droite s’arrête la porte 117. Elle émet une lumière diffuse agréable. Cette porte n’a pas plus de poignée que la première et la pousser est facile et naturel.

Passé de l’autre côté, je me découvre une peau épaisse et légèrement ridée, comme tannée par le sel et le soleil. Cette peau a vécu, elle est plus patinée qu’usée et le temps l’a transformé sans la fragiliser. Des poils blancs, longs et fins recouvrent les avant-bras, le dos des mains et même les premières phalanges de ce corps qui semble m’accueillir. Je me sens plus vieux mais aussi dans la force de l’âge, emprunt d’une grande plénitude.

Mes pieds et mes mollets sont nus, je ne porte rien d’autre qu’un tissu blanc sur les épaules et qui descends jusqu’à mes genoux. Je sens le vent s’engouffrer dessous et son contact sur mon épiderme est très agréable. Il ne fait pas froid, il ne fait pas chaud. Je suis au sommet d’une petite falaise surplombant la mer. Le soleil bas sur cette horizon marin m’évoque l’automne en Méditerranée. Mes pieds sont au contact d’un sol légèrement rocailleux, et le vent joue à lever une poussière qui file à ras de terre. Les aspérités de ce sol devrait m’être inconfortable mais il n’en est rien. Je suis en accord avec mon environnement.

Il n’y a personne autour de moi et pourtant je sens que l’on aime venir échanger avec moi, que mes paroles savent guider ceux qui viennent me voir, que je les aide à accoucher de leur pensée, à démêler le fil de leurs vies…
Plus que tout, j’aime transmettre et tenter d’élever les esprits.

Tout à coup, changement de décors.
Je me retrouve dans la pièce de vie d’une maison simple. Ma femme et mes enfants m’entourent. Je sens leur amour et le bonheur que leur présence insuffle en moi. J’ai la sensation que je ne manque de rien. Les jarres sont pleines, le repas s’annonce rassérénant. Je sais distinguer ce qui est essentiel et ce qui n’est que chimère. Je suis à ma place.

Je ramènerai de ce Voyage Intérieur une poignée de cailloux et la sensation qu’un jour je retrouverai cette sérénité.

Merci Bernard Werber d’avoir été le guide touristique de ce beau voyage. Merci, à travers vos livres, de promener nos âmes dans tous vos univers.



envoyé par: Nicolas

J'ai ouvert la porte 27 grande ville style anglais, routes pavées chevaux et voiture avec cochets, bruits de cloches qui teintes provenant des voitures, comme pour prévenir de leur passage, j'ai une petite vingtaine, les mains blanche pâles et parfaitement manucurés, je porte des chaussures noires fines et une robe violette avec des manches longues terminées de dentelles, je porte une ombrelle, un chignon sur la tête,la rue est très bruyante avec toutes ces voitures tirées par des chevaux, les roues de bois et de métal fond un bruit infernal sur la route pavé, je suis accompagnée par un homme semblant porter un uniforme a boutons dorés, un nom me vient, Maggie Harrington........
Après vérification sur le net une Margaret Harrington a bien existé, née fin du XiX siècle et femme d'un Lord anglais un comte de la lignée Harrington.....
Bluffant.
Je précise aujourd'hui je suis un homme de 47 ans avec une vie bien banale........ J'y retournerai pour plus de précisions



envoyé par: Mu

J'ai ouvert la porte 42 , je suis un homme de peau mat , âgé . Je porte sur mon corps sain et maigre, un vêtement blanc , immaculé ,drapé autour de ma taille et de fines lunettes en metal doré. Mes mains sont creusées par des sillons. Mes cheveux sont blanc et très courts. Je suis pieds nus. Je suis en 1930. Je me trouve en Inde au bord d'un fleuve de ton gris , calme . L'air est doux , juste par moment une brise légère caresse mon visage. il y a autour de moi des plantations de blé et leur odeur m'indique que c'est l'été. Machouillant une tige de blé je regarde en face de moi de l'autre côté du fleuve une construction de type palais très ancien en terre claire muni de petites ouvertures. Les mots qui me viennent à l'esprit sont Yog , Yogi, Mahatma, et Ghandi. Je ressens une profonde quiétude.
Puis je saute dans le futur je suis en europe , dans une gare grouillante de personnes pressées, toutes vétues de noir. Les femmes portent des chapeaux et des robes longues. Les visages sont fermés, on dirait que tous ces personnages sont en deuil . Tout le monde se hâte vers la sortie, il fait jour. Une locomotive devant moi bruyante , lache une fumée noire malodorante, j'attends de monter dans ce train. Je porte un costume 3 pièces gris, j'ai toujours les mêmes lunettes et il me vient à l'esprit la phrase : "je fais de la politique". La date 1888 m'apparait et s'efface.
Je saute dans ma vie d'enfant 6 ou 7 ans et là je suis dans une maison aux murs clairs, un banc est moulé dans le mur , je suis allongé, ma mère est près de moi douce aimante et m'entoure. Elle porte un vêtement de couleur clair gris bleu , sa tête est couverte , je ressens chez elle une forte appartenance religieuse. Aucune présence de mon père. Je porte une sorte de pagne blanc. Je suis heureux me lève et part en sautillant.
Avant de repartir j'ai reçu une pierre d'ambre de forme pyramidale que j'ai déposée devant la porte 42 .
J avais demandé de rencontrer de doux instants de ma vie.



envoyé par: Chris

J'ai ouvert la porte 1809, un homme, le teint pain d'épice, le visage buriné par le soleil, habillé d'un costume de lourd brocard assemblait des poudres médicinales. Je l'ai regardé intriguée, il composait de petits tas dans des morceaux de papier. Il portait des cheveux noirs très longs, attachés avec une sorte de grosse bague en turquoises. Il portait un collier de pierres bleues et rouges. il souriait.
Lorsqu'il m'a vu, m'a fait signe de m'asseoir près de lui, s'est présenté : Péma Dorgé
Sa présence m'a apaisée. Je serais bien restée cependant, il fallait déjà refermer la porte et repartir dans le couloir pour remonter l'escalier de ma mémoire jusque dans la salle de spectacle.
Expérience hors du temps et de l'espace. Merci pour ce moment plein d'amour hors de l'ambiance bruyante de la ville. Un très beau voyage intérieur.



envoyé par: Angelb

Hello ! J’ai fait une régression aujourd’hui et ça a donné cela:
Porte 67.
J’étais Un homme, un marin avec des mains fortes et poilues. Sur un bateau . Pantalon de marin brun s arrêtant au dessous du genou . Chemise rouge barbe bien taille et cheveux long . Chapeau rouge avec plume . Mon prénom est Marco . Des marins autour qui nettoient le pont, d’autres qui admirent l’océan… on m’appelle et je me dirige dans une pièce sombre où un carte ancienne est posée éclairée par une bougie. Je prend un sextant je regarDe le soleil. L’expérience prend fin Je prend l’encrier sur la table et le pose devant la porte en sortant . Je remonte et voilà …
J’avais demandé «  la vie où j’ai été la plus heureuse ».
Je crois que cela veux tout dire !
Merci pour ce moment . Hâte de recommencer pour encore mieux explorer



envoyé par: Momo

Depuis 2020 ou je fais des relaxations ( hypnose régressive) grâce à vous j'ai un phénomène curieux : dès que je commence à peine les marches descendues, une porte s'ouvre diffusant une ambiance ( une fois chez moi une forge rougeoyante et je me suis vue forgeron ............) parfois je vois direct le personnage : pour le dernier spectacle à Lyon j'ai vu un enfant du temps passé, avec ses habits comme des culottes à rayure en satin et sa tête ronde ornée de boucles, et la sensation c'est que j'avais eu une très courte vie (8 ans environ ) mais tellement heureuse car tellement aimé ! je me voyais rouler et rire sur le giron de ma mère
pour mon moi du futur : " dans mes yeux " sur l'écran noir est apparut en flash un " ET" avec des gros yeux entre la créature de Roswell et Avatar ............bon, je vais avoir des transformations alors ! ou retrouver mon essence première ! son conseil : " regarde les directions ou tu n'as pas l' habitude d' aller, pour tout domaine !"
un grand merci Bernard Werber
Momo Fuente



envoyé par: anonyme

Hier soir à Lyon:

Une femme de 25/30 ans, grande , cheveux noirs ondulés et mi longs. La peau hâlée, yeux légèrement bridés.
C'est à partir de l'observation des habits que les images sont devenues plus nettes, un pantalon et haut en cuir épais, comme "cartonné" que j'ai pris pour une armure au début. Des sandales de même matières, pointues.

Dans une pièce creusée dans la roche, à flan de falaise, cordes et échelles pour en descendre. Entouré de montagnes.
Ambiance calme, silencieuse, sensation d'appartenance à une tribu, d'intériorité et de spiritualité en lien avec la Nature...

Belle expérience

Agnès

Époque? continent?



envoyé par: Bérangère

Mes pas s’enfoncent dans une vapeur aux milles nuances de bleu. Je me sens stable, guidée par une voix masculine, une musique, qui me sécurisent. Je sais que j’ai dix pas à faire sur cet escalier en colimaçon. Un passage vers un ailleurs que je connais sans encore le savoir. Je me retrouve dans un couloir, avec des portes s’étendant à l’infini. Chacune d’elle est reliée par un épais brouillard blanc cotonneux. Pour mon imaginaire, tout semble parfaitement normal. Je dois en choisir une, pour aujourd’hui. Ce sera la numéro 32. Derrière j’y découvre l’autorisation de regarder mes mains. Elles sont énormes, burinées par le soleil ou tout simplement le signe de mon âge avancé. Des griffes épaisses brunâtres font office d’ongles. Puis je me vois. Totalement disproportionnée. Un visage aussi énorme que mes mains et un tout petit corps qui ne demande qu’à disparaître. Drapé d’une robe usée de soie bleu ciel, il est là sans vraiment exister. Je souris de toutes mes larges dents jaunes éparses. Une évidence de le faire, c’est le reflet de ce que j’ai dans le cœur. Je me rends compte que mon apparence de femme mûre brouille les pistes. Je n’ai que 32 ans, le numéro sur la porte me transmettait cette information depuis le début. Le brouillard se dissipe, laissant apparaître un décor coloré rempli de joie : un chapiteau de cirque, des animaux déambulant ici et là, un contorsionniste s’étendant comme un chewing-gum, des enfants riants aux éclats. C’est à se demander ce que je fais plantée là parmi toute cette beauté. Puis je me souviens. Je suis celle qu’on place dans une pièce exigüe avant d’ouvrir le rideau pour déclencher les projecteurs sur elle. Je suis celle qu’on moque, celle qui rassure le public « ouf, finalement j’ai de la chance dans la vie, je ne suis pas aussi laide qu’elle ». Je voudrais disparaître mais la lumière est ce qui me permet de gagner ma vie. Je l’aime autant que j’ai envie de la fuir. Je suis une attraction, posée entre le chamboule tout et le jeu de fléchettes. Je ne suis bonne qu’à ça. Je suis la femme incontournable que tout le monde veut voir. Je suis la monstre de foire.
Un son attrape l’attention de mon imaginaire. Comme un rappel à l’ordre, la voix masculine me sort de ma torpeur. Elle me suggère de faire le chemin inverse en rapportant un objet. Dans mes mains se trouve déposé une étoile. Son message est empli de sagesse : « même si tu es moquée, critiquée, à partir de maintenant, ne laisse plus jamais personne t’empêcher de briller comme tu en as envie. » C’est le cœur léger, rempli de ces doux apprentissages, que je me retrouve propulsée sur le banc de cette université lyonnaise. Les yeux remplis de brumes, je réassocie la voix de mon guide à la silhouette de Bernard Werber.



envoyé par: Jigen

L’envol est facile, j’avais déjà fait des vols hors du corps, même récemment, mais là, vais-je trouver une vie antérieure ?

Il faut descendre cet escalier à dix marches, blanc, propre, mais qui ne permet pas de voir la fin tellement il est à colimaçon. Au bout de la dernière marche, je vois finalement une toute petite porte ronde à double battants, en bois vernis avec des armatures en fer peint en noir. Je ne passerai jamais par-là ! Incroyable, la porte grandit quand j’y mets la clé, mais impossible de l’ouvrir. Concentre-toi, tu n’es pas allé jusque-là pour rebrousser chemin, j’insiste et finalement un battant très épais s’entrouvre en laisse entrevoir un couloir très sombre.

On ne voit quasiment rien, juste un sol gris très foncé, et on devine juste des portes plus simples, toutes fermées. J’avance de quelques pas, ou bien plus, pour me mettre devant celle qui a de la lumière qui passe par tous les interstices, je crois voir le chiffre 572 au-dessus, et décide de l’ouvrir en pensant à une vie artistique. La lumière est toujours présente, elle éclaire un brouillard épais qui commence à se dissiper pour me permettre de regarder mes mains : elles sont grandes, et bleues, ou couverte de poussière bleue.
Le reste du décor apparait, et je vois des bottes sans lacets à mes pieds et un drôle de pantalon, mais ces habits ne se fixent pas, ils semblent tomber en cendres et je me retrouve dans le désert, sous un auvent de tente. Le sable est très clair et une fine couche de poussière est constamment soulevée par le vent. Je porte une espèce de grand turban en tissus, très large, bleu noir. Le reste de mes vêtements lâches est d’un blanc rayonnant. En face de moi, les murailles d’une ville ocre, et rien d’autre autour si ce n’est quelques chameaux.
Mes mains tiennent un outil qui me permet de sculpter la queue d’un paon qui fait la roue. La sculpture a la même taille que l’animal et est si détaillée qu’on dirait de la dentelle. Soudain un nom frappe mon esprit : « Abdul al Razeem ». Je vois la scène de tous les angles mais sans plus de détails quand il faut faire demi-tour. Je garde cet outil dans la main pour le poser devant la porte 572 refermée.

Le voyage de retour jusqu’à mon corps s’effectue par le même chemin que celui pris à l’aller. J’ouvre les yeux, un peu interloqué.



envoyé par: anonyme

Bonjour,
J'étais un homme des sciences et des affaires à Bagdad entre le 10/11 ème siècle, je suis rentré avec un parchemin sur lequel sont inscrites des notes ou des formules sans que je puisse les lires.
Merci pour cette expérience fantastique.
Ahmed



envoyé par: LILAS

Bonjour,
J'ai fait une séance de voyage vers une autre vie avec vous, j'ai trouvé cela très intéressant

J'étais une femme sur un donjon ,dans un château fort ,une jeune femme habillée de vêtements couleurs bleue et blanc avec une coiffe un peu haute
Je me réjouissais de voir mon mari arriver à cheval avec ses cavaliers autour de lui , il avait l'air heureux et moi aussi . Nous étions amoureux l'un de l'autre. J'étais très entourée. C'était très agréable.
ces schémas sont restés dans ma tête et me permettent de m'apaiser et même de me rassurer,très aidant
dans cette vie actuelle MERCI



envoyé par: gab8117

Mes mains sont musclées, poilues, mes ongles courts, cassés, sales. Mes bras musclés sont nus. Je ne porte pas de chaussures , mais une tunique en cuir gris qui m’arrive au dessus des genoux. Une corde en végétal tissé me sert de ceinture, j’y ai accroché un couteau en silex. Mon visage est sale, avec une barbe broussailleuse et des sourcils épais. Mon prénom commence par M, mais je ne m’en rappelle plus vraiment. Je me donnerai entre 40 et 50 ans. Je vis à la fin de l’ère préhistorique, d’après mes vêtements et ma phisionomie.

Je marche droit devant, un groupe d’une cinquantaine de personnes me suit. Je suis donc un chef de clan. Je porte une lance en silex dans ma main droite, qui me sert aussi un peu de bâton de marche. Autour, ce n’est qu’une plaine avec quelques buissons et fleurs. Au loin on distingue une montagne à deux pics, en forme de M. A part ça, rien pour briser la monotonie du paysage. Il y a une forte odeur de pin. Je me retourne et vois qu’en effet il y a une forêt derrière nous. Peut-être l’avons-nous traversé précédemment. Je sens en moi une determination incroyable. Je veux traverser cette chaîne de montagne, coûte que coûte, pour découvrir d’autres terres de l’autre côté. Une femme gémit. « Maoa, j’ai faim, je suis fatiguée, arrêtons-nous » Je m’appelle donc Maoa. Je suis tenté de l’écouter. Tout le groupe semble harassé, mais je dois continuer. Je la regarde durement, et fini par me retourner.

Quelques semaines ou mois plus tard. Il fait nuit. Je suis assis prêt du feu, pensif. La grosse majorité du groupe n’est plus là. Peut-être sont-ils morts durant la traversée. Oui, nous avons traversé. Il y a toujours cette montagne, mais elle est de l’autre côté, et le paysage est différent. La plaine déserte à laissé la place à des collines verdoyantes, des rivières et des lacs. Je sens en moi une joie immense d’avoir réussi ce voyage. Les autres me prennent pour un fou, mais le principal est que j’ai réussi.

J’ai entre 15 et 17 ans. Nous sommes déjà près de la montagne, mais moins. On la distingue seulement à l’horizon. Je la montre avec des grands gestes. Je semble vouloir la traverser. Un vieil homme est assis en tailleur sur le sol. Peut-être mon père ou le chaman. Il ne veut pas y aller. Trop dangereux. Les hommes sont devenus sédentaires, le temps de la migration est révolu. Il n’ira pas là-bas avec son clan. Je m’emporte. En vain. Je fini par attraper une lance en silex et un sac en peau, et je pars seul. Je me dis que je trouverai un clan dont je défierai le chef en chemin.



envoyé par: gab8117

Je descends un escalier en colimaçon, en pierre, très simple, style château-fort. A la 10° marche, je me trouve en face d'une grille métallique simple elle aussi. Derrière, il y a du brouillard, c'est trouble. Elle est fermée par une grosse chaîne et un cadenas. J'ouvre ce cadenas et laisse tomber la chaîne. Je pousse la grille qui grince en s'ouvrant. Tout de suite, se brouillard se dissipe. Le couloir est voûté, en pierre lui aussi, très long, je n'en vois pas le bout. Les portes sont rouges, et entre chacune d'elle il y a une torche. Les chiffres sont peints en doré sur chaque porte. Je formule le voeu de me retrouver dans la vie où j'ai le plus voyagé, le plus loin.

La porte 71 s'éclaire. Je m'en approche et glisse la clef dans la serrure. Elle s'ouvre sur du brouillard. Mes mains sont fortes, poilues avec des oncles courts et sales. Il semble que je suis un homme, je me donnerais entre 40 et 50 ans. Je suis pied nus, mais jambes sont elles aussi poilues et musclées. Je suis vêtu d'une simple tunique assez incomfortable, qui ressemble à du cuir, mais gris. Je porte une ceinture toute simple, une corde avec sur le côté ce qui ressemble à un couteau. Je porte dans ma main droite une lance de silex. Je serai donc un homme de la fin de la préhistoire, d'après mes vêtements, et plutôt originaire de pays "froids", en raison de mes poils. Mon nom commence par "M", mais je ne le visualise pas très bien.

Le brouillard se dissipe. Je suis à la tête d'un groupe, d'une cinquantaine d'individus, hommes et femmes, tous vêtus comme moi. Il semblerait donc que je soit leur chef. Nous marchons droit devant. Nous sommes sur une grande plaine, avec quelques buissons et arbustes, à part ça elle est plate et déserte. Au loin, on distingue une grande montagne, composée de deux pics, ressemblant à un M. Derrière nous, une forêt de pins, très grande. L'air sent d'ailleurs le sapin et les fleurs, qui parsèment la plaine. On entend le vent dans les feuillages, les oiseaux au loin dans la forêt, mais personne ne parle.

Nous marchons toujours tout droit. Au bout d'un moment, une femme gémit "Maoa, j'ai faim, je suis fatiguée, il faut s'arrêter...". Je m'appelle donc Maoa, drôle de nom. Je m'arrête net et la regarde. Je suis tenté de l'écouter, mais il nous reste beaucoup de route jusqu'à la montagne et après. C'est ça, je veux traverser cette montagne, pour voir ce qu'il y a derrière. Les autres me prennent pour un fou.

Trois, deux, un, top. Je suis assis autour d'un feu, il fait nuit et froid. Le groupe est avec moi, mais il y a beaucoup moins de monde. Certains sont peut-être morts pendants la traversée, ou ont préféré abandonné. Oui nous avons traversé cette montagne, je le vois car le paysage est très différent, mais elle est toujours la, je distingue son ombre menaçante juste quelques mètres derrière nous. A la place des plaines, il y a maintenant un paysage vallonné, avec des forêts, des lacs, des rivières. Nous avons réussi cette migration.

Trois, deux, un, top. Je suis adolescent, presque jeune adulte. On distingue toujours cette montagne au loin, mais plus loin que d'habitude. Je parle à un homme, assez vieux, qui doit être le chef de ce groupe. "Pyn (ou Lyn je ne sait plus), je suis sûr que de l'autre côté de cette montagne il y a du gibier en abondance et des lieux plus hospitaliers qu'ici." Il répond. "Non Maoa, je ne prendrai pas le risque d'y aller avec mon groupe". J'attrape ma lance, un sac en peau avec un peu de gibier et rétorque "Alors j'irai seul, et je fondrai mon groupe sur la route". Et je pars droit vers la montagne, seul.

Mon objet souvenir est un caillou, un silex d'une forme ressemblant à celle de la montagne.

Merci beaucoup Bernard Werber pour cette expérience hors du commun qui m'a beaucoup plu et m'a permis de me détendre.



  
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