Vos lettres

de: Alain - 26 décembre 2008

Monsieur Werber,

Avant toute chose, je me présente rapidement. Je m'appelle Alain, j'ai tout juste 25 ans, je suis un ancien militaire au chômage. Un chômeur de plus dans ce beau pays...

Si un jour vous lisez ceci (parce que je me doute que vous ne lisez pas tous les emails envoyés sur cette boîte) je voudrais que vous sachiez que vous avez véritablement changé ma façon de voir les mots. Il y a quelques mois encore, la lecture était pour moi quelque chose de compliqué, de laborieux, et donc forcément, quelque chose qui n'était pas agréable ni prenant. J'ai lu des livres de Stephen King, que j'ai appréciés, mais ça n'allait pas plus loin. En général lorsque je lis, je lis trois pages avant que mon esprit s'égare et que je perde déjà le goût de la lecture. Pour mon père qui est un grand mangeur de livres en tout genre, j'ai l'impression d'être... décevant.

Je n'ai pas lu tout vos livres, faute de moyens financiers, et je m'en excuse. J'ai seulement lu "L'empire des anges", qu'une amie m'a offert pour noël (il y a donc deux jours) . Chose incroyable pour moi, j'ai lu un livre en deux soirs. Je me suis régalé, j'ai aimé lire pour la première fois de ma vie, vraiment. Hier matin, après avoir lu la moitié de ce livre, il me tardait que la nuit tombe pour me replonger dans cet univers incroyable auquel moi j'ai cru. Jamais au grand jamais je n'ai été à ce point attiré par la lecture, jamais je n'ai pris tant de plaisir à lire, je n'imaginais même pas cela possible. Il me tarde de pouvoir acheter toute la trilogie, reprendre tout ça depuis le début pour me plonger un peu mieux dans l'histoire.

Vous n'êtes pas qu'un écrivain, vous êtes un génie. Je ne dis pas ça pour vous flatter, j'imagine que de magnifiques lettres bien écrites avec des très jolis mots vous parviennent cent fois par jour, et ce petit mail écrit maladroitement passera très probablement inaperçu. Je dis ça juste parce que je le pense, parce qu'il est évident qu'une personne capable de me donner envie de lire, qui me permet de suivre plusieurs pages sans que mon esprit s'envole ailleurs, est forcément un génie!

Ce sont des milliers de sentiments qui m'ont parcouru le corps et l'esprit ces deux dernières nuits grâce à vous, mais tout ce que je suis capable de vous dire, finalement, c'est merci. Merci d'avoir fait de moi un lecteur, merci infiniment!

Amicalement et très respectueusement,

Alain

de: Lydia - 23 novembre 2008

Monsieur,

Végétarienne depuis de longues années j'ai été très surprise par l'interview que vous avez donné à végétariens magazine dans le numéro de nov-déc, car je me suis retrouvée dans ce que vous expliquiez: observer les animaux dans la nature, se demander ce qu'ils pensent, prendre conscience dès l'enfance qu'on voulait nous faire manger du cadavre avec une chair semblable à la notre (je planquais la viande dans mes poches ou la filais à mes chiens quand j'étais gamine !), tout être vivant a le droit de vivre, que les humains se croient propriétaires de la terre, que rien ne légitime de faire souffrir des animaux.

En fait je ne pensais pas que vous aviez de telles opinions sur les animaux et leur traitement par les humains, et je vous remercie pour mettre en avant de telles idées qui sont également les miennes et celles de nombreux végétariens. La cause animale paraît tellement insignifiante pour la plupart des humains qu'il m'est de plus en plus difficile de m'intéresser aux humains.

J'ai lu vos livres à vos début, à l'époque des fourmis et des thanatonautes. Puis je n'ai plus accroché, et je trouvais que vous étiez prétentieux. Je sais que mon opinion en ce qui vous concerne est subjective puisque je ne vous connais pas personnellement. Je pensais que votre célébrité vous était montée à la tête. Peut-être ai-je eu tort. Quoiqu'il en soit, je suis très contente de vous lire dans ce magazine, fière de vos idées, et heureuse pour les animaux que quelqu'un de "connu" fasse passer un tel message sur l'harmonie et le respect de la vie.
Merci à vous.

Lydia

de: Jérémie - 11 octobre 2008

Bonjour !

C’est après mures réflexions que je me décide enfin a vous écrire. J’ai attendu longtemps ce moment !
Je ne sais pas vraiment par quoi commencer… alors je me lance, mes idées seront en vrac:

Je suis Jérémie Marolleau, j’ai 17 ans, j’habite en Bourgogne … Inutile de vous dire à quel point j'aime vos réalisations.
Le premier livre de ma vie que j’ai lu c’était le votre, Les Fourmis. Au tout début ma mère m’en lisait chaque soir un chapitre, et puit j’ai continué tout seul. Tout simplement.

Et puis, il y a eu énormément de choses.

J’ai fini par comprendre le sens de vos livres, vraiment.
Au début c’était juste des romans, mais il s’avère que ces dernières années de mon existence se sont jouées à toute vitesse. J’ai découvert la méditation, l’art des rituels, le travail sur soi, les êtres de lumières, la foi, puit L’Architecte de L’Univers, l’Amour, le bonheur. Je me sens incroyablement bien en cette époque incroyable.

Je n’ai plus d’envies ni de désirs, car j’éprouve une joie simple d’être présent, ici et maintenant. Bon ça peut faire prétentieux mais pas du tout !
En relisant vos livres, je me suit rendu compte de l’aide à ma prise de conscience que vous m’avez apporter. Notamment avec les Thanatonautes, l’encyclopédie, ainsi que toutes les petites phrases qui bout à bout sont ont une énergie incroyable.
J’ai compris vos livres, j’en suis extrêmement content. Vous avez introduit des idées de Kabbale très intéressantes, de la Magie mathématique, de la conscience tout simplement.

Nombre de mes proches ont été déçus de la fin du cycle des Dieux, mais en fait il s’agit d’une prise de conscience du pouvoir de notre pensée, des égrégores ! Vous avez introduit des idées dans le grand public comme quoi le monde est en plein changement, et que notre potentiel créateur est sans limite … comme ça, Paf ! Vous êtes génial ^^ !

Vous êtes mon philosophe préféré de ces derniers siècles !

J’espère vraiment que vous êtes en train de me lire. J’ai conscience que le monde change, je le sens dans chacunes de mes cellules, dans mon âme. Notre système économique s’effondre, et de l’ancien va naître le nouveau ! … mais je me percute a beaucoup d’incompréhension vis-à-vis des autres, je suis différent. J’ai heureusement un bon groupe d’amis, nous nous rassemblons pour élever nos vibrations et soigner la Terre …

C’était juste pour vous remercier: une partie de mon évolution a été amorcée grâce à vos talents.

Dans la Lumière,
Jérémie

de: Isabelle - 21 août 2008

Bonjour,

Je vous ai entendu ce matin sur France Inter. Je dis "entendu" parce que c'était dans un demi sommeil. Et dans mon rêve vous parliez sur le quai d'une gare en face de la mer (sur le quai il y avait toutes les personnes que je croise dans les conventions de SF). Ce qui signifie que ce que vous disiez représentait pour moi l'ouverture. Je vous ai écouté, mais dans mon rêve :)

J'étais libraire, passionnée de SF (je suis toujours passionnée, mais j'ai changé de métier) et je voyais arriver vos livres en me disant que ça ferait un appel d'air pour le rayon et donc avec le sourire. Mais j'avoue que je n'ai pas lu tous vos romans et que je ne suis pas une fan... Moi qui ne me croyais pas sectaire, je l'ai un peu été avec vos romans, je l'avoue. Et en vous entendant ce matin j'ai compris que vous étiez une des personnes en France qui contribuait le plus à défendre le genre et je vous en remercie. Et pas seulement le genre, mais aussi la lecture !! Bref, l'ouverture !! Donc je voulais vous remercier pour cet appel d'air pour le rayon grâce aux ventes de vos romans. Parce que grâce à vous les lecteurs se mettent à la SF et certains se mettent à la lecture et grâce à vous les responsables des librairie voient un intérêt à développer ce rayon :) (je sais, c'est cynique, mais ce n'est sans doute pas la première fois que vous entendez ça et parfois exploiter le cynisme de certaines personnes permet de voir gagner la naïveté) et je vous remercie pour votre intervention de ce matin et sur ce que vous avez dit sur le genre, les livres, la lecture. Et je vous remercie pour cette claque qui m'a fait prendre conscience que je me comportais parfois comme ces lecteurs de SF hard core en dépit de ma vocation et de ma façon d'envisager mon métier (naïveté conte cynisme). Et je vais me remettre à lire vos romans :)

Merci !!

Isabelle

de: Reza - 20 août 2008

Cher Monsieur (cher Confrère),
C’est par le plus grand des hasards que je vous ai entendu parler de votre parcours, et de la littérature en général, sur la station France Inter. C’était le dimanche 18 août. L’émission : « Tu mets quoi dans ta valise ? ».
Autre coïncidence : un portrait de vous par Tristane Banon que j’ai découvert dans le magazine gratuit à gros tirage « La vie est belle, N° 18 ». Lequel portrait précédait un portfolio de mon travail sous la même rubrique (« La belle histoire ») dans le numéro suivant.
Mais l’objet de mon mail… "la littérature en France aujourd’hui". Vaste sujet. Mais qui me touche et me désespère. De formation littéraire (3e cycle de littérature persane) avant d’entrer dans le journalisme par la petite porte, j’ai découvert le monde des lettres dans ce pays sous un jour que je pourrais qualifier de… terrifiant ! Pour peu que l’on veuille bien se poser quelques questions essentielles à son sujet. C’est pourquoi vos paroles ont trouvé chez moi une résonance forte et un écho de ce que j’ai connu et éprouvé, il y a 33 ans maintenant (sans raccourci christique !) d’un calvaire à travers la prose e la poésie contemporaine française.
Première approche en 1975, date de mon arrivée de Teheran à l’université des sciences humaines de Strasbourg. Avec dans mes bagages la collection complète des Lagarde et Michard. Sancta simplicitas ! Tant de naïveté chez qui voulait croire à une promesse de perspectives généreuses et désintéressées : les pensés les plus élevées mises en lumière au pays des libertés. Jamais chute et désillusion n’a été aussi longue ni amère depuis ce jour où je pris pied dans la république totalitaire des ronds de cuir de faculté post soixante huitarde. Avec au programme, comme figure de proue et modèle accompli de révolution culturelle, modèle vénéré, référencé, conseillé, recommandé, imposé, fourgué… le nouveau roman et sa bande des quatre à savoir Nathalie Sarraute, Michel Butor, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet.
Je quittais le système de pensée pétri d’intolérance du pays où j’étais né pour un autre pays où les critères artistiques et littéraires, tout aussi stériles, étaient dictés par une poignée de bureaucrates non moins teigneux....

Je me permets d’interrompre ici cette missive électronique vous sachant une personne très occupée. Et ne sachant pas non plus si elle parviendra vraiment à l’adresse à laquelle je l’envoie. Si néanmoins vous la recevez et vous souhaitez que je poursuive mon courrier je me permettrai de vous écrire à nouveau, aussitôt.

Merci pour votre combat, vos mots justes et votre courage à dénoncer les cuistres et les boutiquiers des lettres. Ce pays mérite un aliment plus choisi que la production lamentable livrée tous les jours aux Français. Comme on le fait de l'insipide poulet industriel diffusé à gros tirages sur les rayons des hypermarchés.

Espérant vous lire prochainement.
Avec toute mon estime et mes sentiments amicaux.

Reza A. Nadéri

de: SnK / Dimitri - 16 août 2008

Bonsoir, Bonjour,

Je tenais à vous dire, à quel point j'aime ce que vous faites, j'ai trouvé un petit site que peut être vous connaissiez déjà. (au sujet des fourmis)
http://www.akolab.com/fourmis/forum/viewtopic.php?t=3244.php

peut être que ce site ne vous apportera, aucune connaissance, mais je tenais à vous l'envoyer.
Je suis très mauvais, en orthographe, donc, je m'en excuse.
J'ai une peur, que sûrement beaucoup de gens essaie de communiquer avec vous, et que cet e-mail tombe dans l'oublie.

Où que vous ne trouviez, simplement pas le temps, d'y répondre, mais au moins j'aurais tenté de me faire un peu connaître, par le simple envoie d'un e-mail.
Qui peut être restera sans réponse, s'est de cela que j'ai peur.

Mais ma copine m'a dit que vous étiez sûrement quelqu'un de bien, et d'aimable, je ne vais pas continuer à vous lancer des fleurs, peut être que vous appréciez, peut être que non à cause des autres "fan", sa tourne sûrement au saut de quelques lignes du fait, qu'on vous en envoies souvent.


Je serais peut être présent lors de votre conférence à Bruxelles.

SnK / Dimitri D.

de: Fanette - 24 juin 2008

Bonjour Monsieur,

Je viens de vous découvrir tout récemment grâce à « l’Empire des Anges »…
(J’avais bien tenté de lire « Les Fourmis » il y a quelques années, mais je vous avoue que je n’avais pas accroché et que je n’étais pas allée plus loin dans une éventuelle exploration de votre bibliographie.)
Je ne vous écris pas spécialement dans le but de vous féliciter (bien que j’ai adoré votre livre, qui pour une fois, à nourri ma curiosité et mon ressenti spirituels).

Je vous écris pour une toute autre raison, et qui suscite en moi beaucoup d’interrogations : ma fille de 7 ans, Violette, un enfant pas comme les autres (sincèrement je le pense, comme s’il ne s’agissait pas de mon enfant), est en train de dévorer l’Empire des Anges comme s’il s’agissait d’un « J’aime Lire ».

Je m’interroge. Les concepts philosophiques abordés ne sont-ils pas trop « grands » pour un petit enfant ? Ne va-t-elle pas considérer vos hypothèses comme une vérité vraie ? Et surtout, connaissez-vous des enfants dans votre public de lecteurs ?

Malgré toutes ces questions, je n’ai pas le cœur de lui retirer des mains votre bouquin. Parce qu’il est beau. (Je précise que son père est un athée irascible avec qui la discussion, dès lors qu’elle tourne autour de la spiritualité, est impossible).

Rassurez-moi Monsieur Werber ! C’est mon premier et seul enfant, et je manque de recul.

Fanette (une amie myspacienne).

de: Dan - 23 avril 2008

Bonjour monsieur Werber

Je m appelle Dan Azoulay, j'ai 18 ans je suis un élève de qui a recuit a évolué grâce a vous a votre philosophie et à vos romans… J’ai déjà lu la quasi totalité de vos romains je viens de finir aujourd’hui le Mystère des dieux et j'ai décidé ensuite de venir faire un tour sur votre site et puis sur le site de l'arbre des possibles. J'ai adorrrrrré cette trilogie ou plutôt cette peintologie comme vous l’appeler vous même et même cette possibilité du possible de ce que nous somme. Vous m avez fait rêver pour moi ce Michael, Raoul, Freddy, Edmond et tous les autres existent vraiment. Même et surtout lorsque je ferme le roman ou lorsque je le relis…
J’ai une passion tout comme vous j’aime emmagasiné le plus de culture possible et c’est pourquoi je trouve dans vos romans cette ressource inépuisable indispensable a mon développement qui permettent d’avoir un esprit critique et d’analyse toujours plus important, c’ est aussi grâce a vous que je peut, aujourd’hui avoir des discussions de plus en plus poussées avec mes professeurs mes parents mes amis ,et mes adversaires (qui sont souvent nombreux… Mais comme vous le dites si bien ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux a avoir tort qu’ils ont raison…).
C’est pourquoi je vous dit MERCI. Merci d’avoir participer a mon éducation et merci de m’avoir donner ce désir d’apprendre toujours plus dès demain je me rendrais dans un des points ou je pourrais trouver vos films je compléterais ma bibliothèques de vos livre que je ne possède pas encore .
Au plaisirs de vous rencontrer un jour


P.S : voila une possibilité a courts thermes de l’arbre des possibles…..
Et si dans 100,150 ans l’écrivain Bernard Werber et l’ensemble de son œuvres (littéraires, artistique et cinématographique) seraient étudiées a l’école a l’instar des grands Victor Hugo, Emile Zola, corneille, racines, Molière….
On développerait ainsi dans la tête de chaque citoyen en puissance un esprit critique et analytique afin de ne plus être manipulé par aucun pouvoir ou aucune propagande …..

de: Roger - 1er mars 2008

Dear Bernard,

I trust you do not mind me writing in my native toungue. I am a discussion butler (I am a 66 yr old Fellow of the Institute of Management Consultants and still learning). I work with a method originally known as the Metaplan Method of group work develop by Eberhard Schnelle (Hamburg) with whom I associated during the eighties and nineties prior to his passing.
We explore the ways to assist corporate managers and community leaders to improve their decision making.

Many writers have affected our thinking. Your book translated as "The Empire of the Ants" is fascinating for me (no pun intended). Like Edwin Abbott's 'Flatland' you illuminate on the dimensions of thinking albiet quite differently. However one statement you ascribed to 'Edmond Wells' has puzzled me. "The best way to renew thought is to go outside the human imagination." I am not sure whether the translator has made a semantic error but ask if you could expand on this concept for me. In my work I encourage clients to move from symbolism, through dreams into the use of imagination to reach beyond Flatland, but now your statement causes me to wonder.

I look forward to the chance of a response in your busy schedule.

sincerely,

Roger Daventry
(Perth, Western Australia)

de: inconnu - 26 janvier 2008

Bonjour

MERCI pour cet univers ce qui m a fait comprendre que je suis la déesse Béata maitresse de mon propre univers: ma vie. Et me voir comme guide spirituel des êtres humains qui sont mes 4 enfants.


vous etes devenus un dieu en ecrivant ce livre car en vous lisant vous m avez créer en me faisant prendre conscience de mon propre pouvoir a créer, guider mon propre univers.

VOUS AVEZ REUSSI A CREER UN MOUVEMENT PERPETUEL

de: Alexandra - 25 janvier 2008

Non Monsieur Werber, vous n'êtes pas dieu mais vous vous en approchez,

Dans la vie on est toujours en attente de quelque chose, pour nous (alexandra et frédéric) c'est la sortie du roman annuel, car c'est un réel plaisir de vous lire!

Moi (Frédéric), je suis infirmier en pédopsychiatrie et je constate qu'il y a beaucoup d'adolescents qui ont un de vos livres sur leur chevet, et cela permet souvent d'avoir des sujets de discussion trés interessants, c'est en quelque sorte un "outil" qui permet de créer un dialogue, un débat et je pense que dans vos lectures ils trouvent un échappatoire à leur souffrance (en restant en lien avec la réalité) , et parfois cela leur permet de mettre des mots sur leur maux .

Moi, qui était déjà une grande lectrice de vos romans, j'ai vraiment été touché par ceux qui décrivaient la mort et son après. Cela permet de dédramatiser ce sujet d'une certaine façon et de se dire que tout n'est pas fini ou que tout commence!
Ce que j'apprécie également c'est que finalement on se croirait,dans cette aventure, comme dans une entreprise avec ses règles de management!

En tout cas dans chacuns de vos romans vous construisez un univers toujours semblable à celui de la nature humaine où chaque qualité humaine a sa place et aussi où les déviances peuvent s'avérer des atouts (je pense à l'ultime secret, la description de l'hopital psy) et inversement.
Merci pour tous ces beaux moments qui permette de s'échapper de la réalité!
Finalement on est bien peu de choses dans cette univers qui nous échappe si souvent mais nos actes ont bien plus d'importance sur l'humanité qu'on ne le croit.]


Ou peut-être, êtes-vous un élu de Dieu!

PS: passez le bonjour à Edmond Wells

de: Marisa - 13 janvier 2008

Bonjour Monsieur Werber,

Il aura fallu que je lise enfin votre dernier opus le mystère des Dieux (que je viens de finir à l’instant) pour que je me décide enfin à vous écrire. J’avoue cela me fait tout drôle de m’adresser au créateur des livres qui ont marqué l’ensemble de mon adolescence. Avoir fini le dernier livre du cycle des dieux me donne la vive impression d’être allée au bout du tunnel, d’avoir achevé une drôle d’aventure, une sorte de quête spirituelle à vos côtés.

Etant plus jeune je lisais beaucoup, des histoires dont je me souvins peu aujourd’hui, et puis rentrant dans « l’âge ingrat » je me suis arrêtée de lire. Seuls le cinéma et la musique me faisaient oublier un peu le monde dans lequel nous vivons, un monde peuplé de gens que je trouvais hypocrites, manipulateurs et vils dans leurs actes. C’est alors qu’une personne m’a tendu les thanatonautes. J’avais 14 ans. A vrai dire, je n’avais pas vraiment envie de lire ce livre, j’avais encore ce sentiment persistant de déception vis-à-vis des histoires que j’avais pu lire auparavant. J’avais 14 ans et j’étais amoureuse… amoureuse de la personne qui m’a conseillé votre livre… On dit souvent que quand on est jeune et amoureux on fait des choses stupides. Et bien pour une fois cette maxime se révéla fausse pour mon cas, j’ai fait une chose qui à bouleversé ma petite vie tranquille: vous lire. C’est donc l’Amour qui m’a fait ouvrir votre livre. Bien sûr, j’ai continué à lire, non, à dévorer vos œuvres… avec amour, j’ai tout lu jusqu’à la dernière page …. encore avec amour. Et puis j’ai trouvé les fourmis dans la bibliothèque de mes parents, et ce fut comme une fièvre. Mes parents me voyant vous lire avec autant d’engouement m’ont offert pour noël tous vos livres. Et vos histoires, vos mondes, votre vision des choses m’ont totalement ouverte au monde des livres, je suis devenue une acharnée de la lecture. Je me suis mise à lire des classiques, des auteurs plus modernes, des fantastiques. Je continuais d’acquérir vos nouveaux livres au fur et à mesure que je grandissais et je jetais toujours un coup d’œil dans l’encyclopédie du savoir relatif et absolu.

J’étais bonne élève avant de vous lire, mais après vous avoir lu, je me suis trouvée une véritable passion pour l’Histoire et la Philosophie. Jesuis même allée en classe préparatoire littéraire où j’ai acquis d’autres connaissances littéraires, philosophiques, historiques… Mais malheureusement on ne vous étudie pas en classe prépa. Qui sait ? Vous serez peut-être reconnu et étudié dans une centaine d’année ! J’ai donc après cette année très difficile, continué en deuxième année d’histoire-géo à la fac… Et il m’arrive de penser à vos histoires quand je rêvasse dans l’amphi. Aujourd’hui j’ai 19 ans, et j’ai l’impression que vous m’avez mené, avec vos histoires, jusqu’à aujourd’hui, jusqu’au seuil de l’âge adulte. Monsieur Werber, vous m’avez ouvert l’esprit tout simplement. Merci beaucoup. Je continuerai à vous lire, tout en lisant les livres qui me paraissent intéressants. Mais vous serez toujours celui qu m’a initié à la lecture, au questionnement et à l’imagination créatrice. Merci encore.
J’attends votre nouveau livre avec impatience.


Un papillon qui est sorti de sa chrysalide,
Marisa J.

de: Louis - 30 décembre 2007

Cher "petit écrivaillon sans intérêt",

Voici un court courrier à chaud, après avoir vu Michael et Edmond en réalité page 470!
Je suis complètement abasourdi par la fin du Mystère des Dieux! Je n'ai jamais rien vu et lu d'aussi spectaculaire. BRAVO.

Enfant, adolescent, et désormais adulte, je me suis souvent posé cette question : qu'est ce que l'Univers, qu'y a-t-il au-delà? Il est vrai que de nos jours nous partons tous de ce postulat: "l'Univers est infini". Nous dit-on!!! Votre solution est absolument brillante! La mienne était: nous sommes dans une boule de verre, certaines des étoiles sont peintes sur la paroi pour nous donner l'illusion de l'infini, et au-delà... une dimension supérieure!

Au fur et à mesure de la lecture de vos cycles, notamment les thanatonautes, l'empire des anges, et le cycle des Dieux, j'ai senti que vos théories épousaient mes idées d'enfant, et surtout que mon imagination de lecteur était prête à me laisser porter par la vôtre...

Vous nous remerciez d'exercer ce pouvoir quasi-divin qu'est LIRE, je vous remercie du pouvoir divin qu'est ECRIRE.


Louis, homme-lecteur
Ici et Maintenant, 26 ans, Strasbourg

de: Julie - 5 décembre 2007

Coucou!
Je vous écrit ce petit mot pour vous remercier!!

J'adore Michael Pinson il est adorable et attachant, si je pouvais lui parler je lui dirais qu'il n'est pas qu'un personnage de roman a mes yeux, il est comme un ami j'ai traversé toute ses aventures avec lui, et je dirais a Edmond Wells que s'il avait été mon professeur a l'école, j'aurais eu de meilleur notes!!!

Je passe toujours de très bon moment dans votre univers et je vous remercierais jamais assez pour ces voyages que vous me permettez de faire!

Vous m'avez ouvert l'esprit et appris énormément sur l‘histoire la science la philosophie et plein d’autre chose qui voulais rien dires pour moi! Aujourd’hui j’ai trouvé un sens a tous ça et je vois la vie différemment!

Merci encore du fond du coeur!

J'espère pouvoir me ré évader bientôt a travers vos recits!

JULIE

de: Salvatore - 29 novembre 2007

Bonjour Michael,

C’est moi.
C’est moi, que tu peux voir à travers cette limite.
C’est moi, avec qui tu cherches à rentrer en contacte.
C’est moi, le Maître de ton Univers, qui peut d’un claquement de doigts, soit te faire revivre, soit te faire retomber dans l’Univers d’où tu viens.

Ne soit pas triste d’être emprisonné car de tous les Univers, dont j’ai pris la Direction, le tien m’a beaucoup passionné.

Alors, en retour, Michael, je vais dessiner un point,. de jonction entre nos deux Mondes.


Félicite pour moi, Monsieur Werber, qui écrit comme un Papillon dans les Etoiles.

Salvatore de Liège.

de: Coralie - 30 novembre 2007

Bonjour Mr Werber,

J'ai remarqué ces derniers temps, dans les interviews, reportages et autres articles dans lesquels on fait référence à vous, que beaucoup de gens vous critique de plus en plus. Quand je dis "beaucoup de gens", j'ai surtout l'impression que ce sont d'autres écrivains. Serait-ce une jungle aussi ce monde dans lequel vous évoluez?

Comme cet écrivain journaliste indépendant qui a l'impression que vous nous apprenez des choses (certes, c'est vrai) et que l'on s'en sert pour frimer. C'est un peu bas comme analyse, non.

Vous avez juste une vision différente du monde, et vous nous éclairez de vos visions, tout simplement. Et le simple fait que vous pourriez avoir raison, dérange certaines personnes.

D'une certaines façon, vous "nourrissez" nos cerveaux tellement formatés et ça nous fait du bien, c'est pour cela que l'on vous lit avec autant d'assiduité.

Ma mère me demande toujours comment j'arrive à vous lire. Elle me trouve un peu dérangée.

Si les "hommes du monde" vous trouvent un peu hors du commun, dérangé, ou sur une autre planète, vos lecteurs le sont aussi et finalement, nous ne sommes pas des êtres si "a part" que cela.

Voilà, je ne sais si tout ce que je dis est très clair, mais bon.....

Merci, de ne pas être terre à terre, et continuez à nous faire rêver et réfléchir sur notre devenir.

Coralie

de: Samuel - 20 novembre 2007

Bonjour,

Je n'avais pas pu le voir au cinéma et finalement je suis content. Parce que je n'aurais pas acheté le DVD et manqué l'interview qui est magnifique.

Le film m'a bercé au début, les idées sont les mêmes que dans les livres et j'ai eu peur d'une répétition totale.

Puis surprise, enchantement ! Plein d'idées nouvelles, où peut-être que je n'avais pas su voir auparavant.

Alors bravo et merci.

Par ailleurs, je suis curieux de savoir si vous surfez sur les sites de vos fans.

Je lis régulièrement l'esra-online, et il me semble qu'un petit monde s'y dessine. Le monde y est limité et la promisquité intellectuelle provoque des réactions interessantes.

Ensuite j'ai fait un tour sur l'empire des anges, et la première impression qui m'a frappé est que ces mondes issus en quelque sorte de votre imagination deviennent doucement élitistes et peut-être même totalitaires.

J'ose, puisque cela ne coûte rien, insister pour une réponse sur ce sujet :

A bientôt

Samuel

de: Siegfried - 10 novembre 2007

Bonjour,

Tout d'abord merci d'apporter un peu de fraicheur dans le monde littéraire français. Beaucoup de « Critiques » ou « d'auteurs » oublis souvent que nous lisons d'abord par plaisir. Ceci m'a d'ailleurs valu quelques réprimandes lors de mes années collège ou lycée quand je préférais lire du Lovecraft, Herbert ou Poe… plutôt que certains romans Littéraires pour lesquels mon jeune esprit était encore un peu jeune… même si je me suis rattrapé depuis.

Concernant votre roman, je l'ai dévoré cette semaine. A y repenser, c'est bien la première fois que j'engloutis un « univers ». c'est amusant de penses qu'après digestion et assimilation mon sang ai charrié des morceaux de planètes et de galaxies. Mais bon, ne sommes nous pas tous poussières d'étoile.

Mais j'aurais pris plaisir à vous voir allé plus loin dans l'appropriation de cette univers livre par Michael Pinson et Edmond Wells. Il aurait été intéressant dans cette exploration que nos deux protagonistes partent explorer des pages précédentes (ou suivantes), obligeant le lecteur à un retour en arrière dans le livre pour la relecture d'une phrase, d'un paragraphe ou d'un chapitre avec un point de vu différent (un peu comme dans la trilogie « retour vers le futur »). Toute la difficulté aurai été de faire en sorte que ce paragraphe (phrase, chapitre) garde toute sa logique lors de la relecture tout en ne perturbant pas l'histoire et ne donnant aucune piste sur la suite lors de la première lecture.

Il est claire que le l'exercice semble difficile mais ceci aurais pu être intéressant. Peut-être une idée à creuser pour vos prochaine publications.

Souhaitant que vous prenez autant de plaisir à écrire que nous à vous lire, Sincères Salutations.

Siegfried

de: Yannick - 7 novembre 2007

Mr Werber,

Je viens de visionner votre DVD Nos amis les terriens et je tiens à vous remercier pour cet OVNI cinématographique.

Je n'avais malheureusement pas pu le voir en salle obscure faute de distribution.

Quel plaisir de retrouver notre espèce dans un documentaire animalier parfois drôle mais toujours réaliste.

Quel plaisir également de retrouver des clins d'oeils à vos ouvrages précédents tels que :

- l'expérience sur les rats dominés dominants autonome soufre douleur de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu transposée aux humains

- les disparitions dans la forêt de Fontainebleau où se déroule le scénario de la trilogie des fourmis avec la pyramide où vos personnages se réfugient

- votre description des terriens au début du film qui fait penser à celle faite par les fourmis tout comme les échanges de nourriture…

- etc, etc…

Ce film montre à quel point finalement l'homme n'est qu'une espèce animale parmi d'autres chose dont j'étais persuadé.

J'ai hâte de lire votre nouvel ouvrage mais pour cela je dois attendre Noël puisque c'est mon cadeau habituel

Je me demande également quel sera votre prochain angle de vision de l'espèce humaine dans les livres à venir.

Je dois vous dire que j'aimerai beaucoup qu'elle soit vue sous l'angle de l'animal de compagnie (chiens, chats, hamsters….) mais je ne sais pas si cela donne matière à écrire.

Je vous remercie de l'attention que vous avez portez à ce message et vous témoigne toute mon admiration pour l'ensemble de votre qui vous l'aurez compris siège en bonne place dans ma bibliothèque.

Bien cordialement

Yannick

Ah ! J'allais oublier, encore merci aux arbres qui vous ont fourni le papier...

29 octobre 2007

Bonjour Bernard, c'est Dieu.

Oui, c'est de ta faute, tu as placé le lecteur si haut, maintenant que je me sais Dieu je me permet n'importe quoi. Mais si le lecteur est Dieu qu'est l'écrivain ?

Je demande la permission d'utiliser la fin de ton Mystère des dieux pour illustrer quelques cours de Français mais pour ne pas dévoiler la fin de ton Univers, je ne vais pas mettre les références, seulement le nom de l'entité au dessus des lecteurs.


PS : Pourquoi avoir choisi le nom de Gabriel Askolein ? Cela semble te contrarier de ne pas appartenir au cercle littéraire bien pensant sponsorisé par les médias. As tu vraiment besoin de reconnaissance médiatique ? Nous les Dieux nous fesons vivre tes livres.

A toi de jouer au Dieu pour faire vivre mes mots, au revoir et à bientôt.

 
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