Le paradoxe, c'est accepter que quelque chose qui va dans un sens provoque autre chose qui va strictement dans le sens contraire. Quand on est en train d'échouer, on gagne, etc...

Par exemple "aime tes ennemis" est un paradoxe intéressant qui marche toujours. Si on déteste ses ennemis, on joue leur jeu. Si on se met à aimer ses ennemis, on leur crée une gêne terrible qui les déstabilise. C'est la force du paradoxe.

Dans mon roman, j'ai écrit ceci: "aime tes ennemis, ne serait-ce que pour leur porter sur les nerfs". Ça demande une grande force. Je n'en suis pas toujours capable, mais j'arrive à ne pas accorder aux gens qui m'ont fait du mal suffisamment d'attention pour avoir envie de me venger. Se venger, c'est une grande preuve de l'intérêt qu'on porte aux gens. Pour les gens qui déçoivent, la pire chose qu'on puisse leur faire, c'est de les priver d'amitié.