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03.05.2018

12 -“COMMENT J'AI DECOUVERT A 13 ANS LE YOGA". HISTOIRE REELLEMENT VECUE N°12.
Je me souviens.
C’était lors d’une colonie de vacances, à Hyères, un an avant le tour de la Corse en vélo (racontée dans l'histoire numéro 06).
J’avais 13 ans, j’avais repéré un autre adolescent qui me semblait encore plus solitaire et bizarre que moi. Ce qui m’avait surpris c’était son calme, son sourire quasi permanent, la lenteur de ses gestes et une sorte d’attitude flegmatique et douce qui semblait le rendre inatteignable par aucun souci.
- Je ne sais pas quel est ton truc pour être aussi cool, mais je veux bien que tu me l’apprennes, lui dis je.
- Mon truc c’est le Rajah Yoga, m’a-t-il répondu.
- C’est du Yoga ?
- Non c’est mieux que du Yoga, c’est yoga royal. Je pratique cela tous les jours. J’ai un professeur à Paris, André Van Lysebeth, qui me donne des cours 1h le matin de 7h à 8h du matin et 1 h le soir de 18h à 19h, avant et après les cours quoi.
Cet adolescent se nommait Jacques Padovani.
- Si tu veux tu n’as qu’à lire ce livre « J’apprends le yoga » il explique déjà pas mal de choses.
- Plutôt que de le lire je préfèrerais que tu me l’apprennes en direct, est ce possible ?
- Ok mais cela démarre demain et il faut se lever tôt. 6 heures du matin.
- Pourquoi si tôt ?
- Pour assister au lever du soleil, bien sur.
Et ainsi à 6 heures alors que tout le monde dormait encore dans les tentes de notre colonie d'Hyères, Jacques PADOVANI me montra comment il procédait. Il se mit face au soleil et après avoir effectué quelques étirements effectua sa position du lotus. Là il restait immobile, le dos droit, les yeux fermés. Sa respiration se fit de plus en plus lente jusqu’à devenir complètement imperceptible. A un moment je vis un moustique qui était posé sur sa paupière et qui lui enfonçait son dard dans la fine peau qui recouvrait son oeil.
Il n’eut même pas un frémissement.
Il se passait vraiment quelque chose d’étonnant que je ne connaissais pas et qui m’intéressait.
Enfin au bout de 20 minutes il rouvrit les yeux.
- Comment tu nommes ça ? questionnais-je.
- Disons de la méditation yogi.
- Et tu fais quoi au juste ?
- Je ralentis mon coeur, je fais le vide.
- Et après ?
- Après mon esprit quitte mon corps et vole dans l’espace.
- Comme ça ? Juste en étant immobile ?
- Et en ralentissant mon cœur, oui.
- Et une fois que tu es dans l’espace tu vas où ?
- Partout je n'ai plus aucune limite.
- Je veux faire pareil, dis-je aussitôt. Tu peux m’apprendre ?
Il commença par m’enseigner à bien respirer.
- On croit tous qu’on sait respirer mais on respire mal. Uniquement avec le haut du corps, épaule et thorax, or la vraie respiration part du ventre et elle est plus profonde. Ensuite on accorde de l’importance à la manière d’inspirer mais ce qui est important c’est la manière d’expirer. Plus on vide les poumons plus on peut se détend.
Jacques Padovani m’apprit à respirer en profondeur, en décomposant une narine puis l’autre.
Les jours suivant il me montra qu’il se nettoyait le nez avec un fil qu’il passait entre les deux narines et m’incita à mettre du citron dans mon nez pour le nettoyer plus efficacement que par le simple mouchage.
Après m’avoir appris à respirer par le ventre, il m'expliqua comment à fixer mon attention. Il dessina dans notre tente un rond noir au feutre sur la toile et je devais rester le plus longtemps possible sans ciller.
Je finis par voir des flammes autour du rond noir et puis j’arrivais à oublier tout ce qui existait autour du rond.
C’était un premier effet magique de la concentration sur le cercle.
Après la respiration et la concentration jacques Padovani m’enseigna à prendre conscience de mes propres battements du cœur.
- Un vrai maitre yoga peut diriger les battements de son cœur pour les faire accélérer ou ralentir. Ainsi d’une certaine manière il contrôle son horloge interne.
- On peut arrêter volontairement son cœur juste par la volonté ?
- Oui.
- Et tu sais le faire toi ?
Il hocha la tête en signe d'affirmation.
Cela m’impressionnait d’autant plus que je me rappelais de mon grand père était mort en réclamant qu’on le laisse mourir. En maitrisant mes battements cardiaques je pouvais décider d’arrêter le roman de ma vie, ou que je sois, même si des médecins voulaient pratiquer sur moi de l’acharnement thérapeutique contre ma volonté. Je pouvais me suicider seul sans le moindre objet ni produit.
La sérénité de mon ami était contagieuse, je finissais par devenir plus détendu, et plus attentif.
Il m’apprit à accomplir le maximum de gestes de la vie en pleine conscience. Cela signifiait penser renifler les plats avant de les manger. Mâcher longtemps. Sentir l’aliment qui descend dans mon tube digestif.
Marcher en percevant le contact du sol sous mes pieds.
Respirer en sentant l’air entrer, gonfler mes poumons et sortir par mes narines.
Fixer mon regard sur un élément du décor et analyser l’image par ses formes et ses couleurs comme si c'était un tableau sans hiérarchiser l'importance des éléments formant ce tableau.
Ensuite il m’apprit à méditer proprement dit avec lui à 6 heures du matin face au soleil levant.
- Tu te mets en position du lotus, ou en tailleur si tu n’y arrives pas. Et tu essayes de faire le vide dans ta tête. Au début tu seras assailli de pensées comme des nuages et puis tu imagines le vent qui pousse ces nuages jusqu’à ce que le ciel soit entièrement dégagé.
Jacques Padovani pensait que j’étais prêt à l’expérience suivante.
- Tu ralentis encore ton cœur avec ta pensée. Puis maintenant tu sens tout ton corps devenu comme un objet lourd et immobile. Visualise ton esprit comme un petit nuage blanc dans ton crane qui va sortir par le sommet et tu vas pouvoir te contempler de l’extérieur. Tu y es ?
Au début cela ne marchait pas, puis cela a fini par fonctionner, ou tout du mois j'en eu l'impression.
- Oui. Enfin il me semble.
- Sors encore plus avec ton esprit de ton corps et regarde-toi comme si tu étais en face.
J’eu l’impression que cela fonctionnait. Ensuite sur ses conseils, mon esprit sortit complètement du corps, je me regardais de l’extérieur et d’en haut. Puis je volais de plus en plus haut observant Jacques et moi comme deux types immobiles tout en bas.
Je montais au dessus des oiseaux, des nuages, des avions, je voyais la ville d’Hyères, puis la France d’en haut. Je rejoignais la limite entre l’atmosphère et le vide de l’espace. Je voyais la Terre d’en haut. Et là accompagné par l’esprit de Jacques je voyageais avec mon propre esprit dans le vide sidéral pour voir d’autres planètes et d’autres étoiles.
Après une petite promenade dans le système solaire, nous sommes rentrés.
Y suis je arrivé ? Malheureusement il n’y a pas de détecteur de décorporation, donc je ne pourrais jamais en parler avec certitude.
Probablement j’avais tellement envie que cette magie puisse exister que je l’ai imaginée. Ce fut une sorte rêve éveillé. Peu importe, ce fut bien agréable et cela m’apporta de nouvelles perspectives. Ainsi j’accédais grâce à ce jeune maitre yogi de 13 ans à de nouveaux défis pour le reste de ma vie. Maitriser mon corps, puis mon esprit au point de pouvoir voyager dans l’espace.
Avec Jacques nous avions de longues conversations.
L’un des trucs que j’ai compris dans sa philosophie peut se résumer à une phrase : « pas de désir pas de souffrance »
Selon lui ce qui nous fait souffrir c’est de vouloir des choses. Ensuite soit on ne les obtient pas et on est frustré. Soit on les obtient et on est déçu et l’on veut obtenir autre chose d’encore mieux.
- Et plus tu as ce que tu veux plus tu as de désirs. Au final tu es tout le temps frustré dans un cas ou dans l’autre.
- Vivre sans désir ? C’est triste, dis-je.
- Non, c’est la libération. Si tu ne désires rien tu n’es ni déçu ni frustré, tu es porté par la vie et par ton aventure. Tu apprécies ce qui t’arrives, tu t’émerveilles de tout ce qui est nouveau, sans juger, juste en essayant de comprendre comment cela marche.
- « Pas de désir, pas de souffrance » ? Mais cela doit être bien triste une vie sans rien désirer. Tu n’as pas envie par exemple d’avoir une petite amie ?
Je posais la question car à cet âge, déjà, avoir une fiancée me semblait un objectif majeur à atteindre le plus rapidement possible.
Il sourit et déclara :
- Si mais cela ne sera ni du désir, ni de la possession. Nous nous retrouverons et nous vivrons cote à cote c’est tout. Nous échangerons par la parole et par nos énergies et cela sera suffisant et déjà très apprécié.
Je n'étais pas du tout convaincu par cet argument.
- Je crois que pour l’instant je préfère encore avoir du désir. Même s'il est accompagné d'un peu de frustration.
- Comme tu veux, dit-il avec son sourire calme.
Les asanas, ou postures de yoga étaient ce qui m’intéressaient le moins. Par contre c’était sa décontraction, son flegme, sa philosophie de vie qui m’impressionnaient. Rien n’avait l’air de le surprendre ou de le contrarier c’est comme s’il avait décidé d’être à l’aise dans ce monde, et celui ci le lui rendait bien.
Un matin alors que j’allais le rejoindre, un type s’interposa sur mon chemin.
- Ou tu vas comme ça ?
C’était Franck, un garçon de notre âge qui était connu pour être champion de Karaté. Il était accompagné de deux ses copains très costauds eux aussi.
- Qu’est ce que cela peut te faire, laisse-moi passer.
- Qu’est ce que tu fous avec Jacques ? Vous avez l’air bizarre tous les deux. Il est ton gourou et tu es son disciple ?
J’essayais de passer pour contourner cet obstacle mais il m’attrapa et me jeta violement par terre.
- Il faut que vous arrêtiez, je ne sais pas ce que vous faites mais il faut que vous arrêtiez car ça énerve tout le monde.
Franck me plaqua sa main sur la gorge et fit mine de vouloir m’étrangler. Je tentais de me débattre mais il était plus grand, plus lourd et plus costaud.
- Tu as compris ? Arrêtez ca toute de suite.
Je me relevais et arrivais à rejoindre jacques et lui racontais l’incident.
Cela ne sembla ni le surprendre ni l’inquiéter.
- Pourquoi Franck m’attaque-t-il et pas toi ?
- Parce que toi tu es à mi chemin de ton évolution. Tu as quitté leur système ancien et tu n’es pas encore dans le nouveau. Du coup tu es vulnérable. Comme la chenille qui se transforme en papillon. Elle a un temps de transition ou n’importe quel oiseau peut simplement la cueillir et la manger. Quand on change d’état, quand on se transforme on est plus fragile, tu viens de le vérifier, mais cette étape est nécessaire. Et puis maintenant tu le sais : « Lorsque tu a appris quelque chose d’important cela énerve les ignorants qui sentent que tu as un truc en plus qu’ils n’ont pas».
Franck ne m’attaqua plus mais se contenta de me faire des signes de menaces en ricanant et en me montrant son poing fermé de loin dans la cantine.
Jacques le vit, comprit et m’expliqua.
- La pire chose que tu puisses faire à quelqu’un est de ne pas t’intéresser à lui. Franck veut juste que tu le regardes et que tu penses à lui. Sache que souvent les gens agressifs envers toi ne veulent juste que tu t’intéresses à eux. A sa manière il est amoureux de toi mais il ne sait pas comment l’exprimer.
J’éclatais de rire et faillis avaler de travers.
- Ouais, regarde-le, il veut que tu t’intéresse à lui avec ses grimaces et ces menaces. Si tu l’ignores il sera frustré. Pose-toi toujours la question pourquoi les gens se comportent d’une certaine manière, qu’est ce que cela leur rapporte personnellement.
Jacques Padovani poursuivit son enseignement et je l’écoutais avec attention. Nous effectuâmes encore deux envols en voyage astral (c'était probablement uniquement le fruit de mon imagination mais c'était agréable de sentir son esprit sans limite).
Je me montrais de plus en plus en demande de toute information sur son Yoga. Il me fit prendre conscience que tout ce qui vivait était connecté et qu’on pouvait se brancher sur l’énergie de vie des autres qu’il soit humain, animaux ou végétaux.
- Ce que les indiens nomment Prana est l’énergie de vie qui parcours l’univers est la source de toutes les forces. D’ailleurs on peut la percevoir, la recevoir ou même la donner aux autres.
Jacques Padovani pouvait rentrer son ventre jusqu’à ce cela forme une cavité qui semblait toucher sa colonne vertébrale.
- Cela sert à masser les intestins. Si tu arrives à vraiment rentrer ton ventre tu ne seras plus jamais constipé.
Je rentrais mon ventre avec difficulté.
Je me mis à respirer de plus en plus lentement et amplement. Je sentais l’énergie dans l’air qui entrait dans mes poumons.
J’eu l’impression de réussir parfois à ralentir mes propres battements cardiaques par simple volonté.
Jacques Padovani me montra un truc. Il arrivait à rester au fond de la piscine, en position du lotus sans remonter.
- Comment est ce possible ? Le corps se met automatiquement à flotter en surface, il me semble.
- Hé bien justement c’est l’air qui le fait monter. Mais en vidant bien complètement ses poumons on peut rester au fond. Comme un sous marin.
- Mais comment respire-t-on, alors ?
- Hé bien on ne respire pas. Le corps sait faire cela : vivre quelques dizaines de secondes sans air.
En fait je m’apercevais que je ne connaissais pas mon corps, ni ses possibilités, ni ses limites.
A la cantine Jacques Padovani ne mangeait pas de viande.
- C'est du cadavre d'un animal qui a souffert, disait il.
Jacques Padovani s’amusait de mes maigres progrès et puis arriva le jour de la fin de la colonie de vacances.
- Toi tu vas rentrer à Paris, et moi à Toulouse. Comment je fais pour continuer à apprendre ? questionnais-je.
- Soit tu viens à paris suivre les cours de Van Lisbeth, soit tu lis son livre, soit tu trouves une école de Raja yoga à Toulouse.
N’ayant que 13 ans et ne pouvant décider de quitter ma famille sur un coup de tête j’achetais le livre, m’inscrivis dans une école de Raja yoga.
Là je tombais sur une classe uniquement remplie de femmes esseulées sexagénaires, j’étais le seul homme et le seul jeune. A la fin du cours elles s’échangeaient des tisanes et des recettes de cuisine mais le cours lui même n’avait aucune dimension spirituelle. Cela consistait juste à faire une sorte gymnastique à base d’étirement douloureux. Le professeur nous disait “Je sais que cela fait mal aux articulations et aux muscles mais essayez de tenir la position en respirant et en n’y pensant pas”.
Ou était le branchement sur l’énergie de l’univers, la maitrise du souffle du cœur, la décorporation qui permettait de faire voyager son esprit dans l’espace ?
Je cherchais une autre école de raja Yoga qui s’avéra tout aussi décevante, puis une école de Hatta yoga. Je fus de plus en plus déçu.
Ce qu'il nommait Yoga n'avait rien à voir avec l'enseignement de Jacques Padovani. Ce n’était que de la gymnastique pour dames oisives.
Je testais ensuite d’autres écoles de Zen, de méditation, de méditation transcendantale, mais ne tombais chaque fois que sur des professeurs qui me semblaient attachés au rituel, à la forme (« il faut répéter 600 fois le mantra dans la tête pour atteindre la libération de l’ame » me dit l’un, je lui répondis que j’y arrivais juste en fermant les yeux et il me répondit que j’étais bien prétentieux et qu’il me faudrait attendre 5 ans d’enseignement dans son école pour espérer approcher d’un tel talent).
Aucun cours n’avait pas la dimension « spirituelle » que m’avait montré Jacques.
Je finis donc par renoncer.
Je ne revis jamais Jacques Padovani mais son enseignement m’inspira bien plus tard l’écriture des Thanatonautes, roman ou les personnages pratiques des décolorations pour aller explorer l’espace à la recherche du paradis.
L’histoire de ma rencontre avec Jacques Padovani connut pourtant un épilogue étrrange.
30 ans plus tard alors que je donnais à Versailles une conférence sur les Thanatonautes un petit monsieur rondouillard au cheveux blanc se présenta à moi et me dit cette phrase étonnante :
- J’ai adoré les thanatonautes cela a changé ma vie et pourtant je suis à fond dans la spiritualité. Je me nomme André Van Lysebeth.
- Vous plaisantez ! m’exclamais-je. Vous êtes “le” André van Lysebeth qui a écrit « J’apprends le Yoga » ?
- En effet. Vous me connaissez ou vous connaissez mes ouvrages ?
- Mais en fait c’est à vous indirectement que je dois tout. C’est en effet un de vos élèves, Jacques Padovani qui m’a, à 13 ans fait découvrir d’un coup la spiritualité non plus intellectuelle mais vécu dans le corps. Il m’a appris à respirer, à faire les choses en pleine conscience, il m’a même appris à rester immobile au fond de la piscine sans remonter.
Il me regarda avec un sourire bienveillant semblant ne pas comprendre ce que je disais, alors j’insistais.
- Jacques Padovani… Vous vous rappelez forcément de lui, un garçon châtain clair, souriant, avec des grands yeux bleus ? Il avait beaucoup de distinction, une sorte de manière de se tenir droit comme ça…
Il afficha un air désolé.
- Vous savez j’ai eu tellement d’élèves je ne peux pas me rappeler de tous les noms.
- Mais enfin lui il était quand même « spécial », il avait 13 ans et alors que moi aussi j’avais 13 ans, il m’a tout appris, il avait un tel charisme. Il était quand même très … « impressionnant ».
André Van Lysebeth me fixa avec gentillesse, poliment il fit semblant de chercher dans sa mémoire, regretta de ne pas se rappeler de cet individu qui semblait pour moi si important. Il inspira et sourit encore plus largement.
- J’ai tellement aimé les Thanatonautes, vous savez pour moi, vu mon enseignement yogi ce que vous avez mis dans ce livre ce n’est pas de la science fiction c’est juste ce qu’il se passe réellement. Notre âme vole et monte dans le continent des morts ou elle est pesée. J’y crois. Pourriez vous avoir l’amabilité de me faire une dédicace sur cet exemplaire personnel ?
Il me tendit mon livre ouvert à la première page. Je me souviens je tenais le feutre, je le regardais encore cherchant un secret caché derrière ce regard. Puis incrédule, je dessinais comme à mon habitude un ange qui tenait une étoile dans sa main et je signais :
- “A André Van Lysebeth qui est indirectement à l’origine de tout ce que j’ai découvert et écris en spiritualité, par le biais d’un de ses élèves, Jacques Padovani. Merci. BW”.
* * *
(toutes les histoires sont à cette adresse:
"http://www.bernardwerber.com/blog/index.php?label=1")
Histoires vécues
08.05.2018
Aujourd'hui j'ai perdu une grande amie. Maurane. Nous avions tourné ensemble le clip pour sa chanson "POUR LES AMES ET POUR LES HOMMES" et j'avais découvert une femme formidable, pleine d'humour, de gentillesse et de générosité. Une femme passionnante et touchante. Maurane, je souhaite un bon voyage à ton âme.
Et merci pour tout ce que tu as accompli.

26.05.2018

Donc pour cette première expérience de 2 jours de Master Class
Avec 26 élèves. De 9 à 12h puis de 14h à 18h30.

Premier jour, SAMEDI 19:
Description et explication du principe. Puis succession de petits exercices de 5 minutes. Travail sur le plus mauvais sujet possible, histoire d'amour, histoire fantastique. Trouver son bon sujet, hypnose, création de personnages, dialogues, commencer et terminer un roman.
Déjeuner en terrasse au soleil avec vue sur le lac Léman.
On termine par jeu de rôle loup Garou à 26 joueurs durant 1h30 (musique Dracula de Coppola)

Deuxième jour DIMANCHE 20:
Le plan en 3, 5, 10 points. Comment utiliser le Tarot pour construire l'évolution des personnages, le suspense, le tournée de page, le titre, l'humour, la gestion des émotions, l'autobiographie, comment être édité. Comment supporter l'échec, comment supporter la victoire.
Séance de Tai chi chuan.
Déjeuner avec possibilité de nourriture pour végétariens.
Et on a aussi terminé par partie de loup Garou (beaucoup plus féroce et avec encore plus de fous rires que celle de la veille).

 
31.05.2018

Je serai ce week end 1,2,3 juin 2018 au salon du livre de Nice. Au plaisir de vous y retrouver.
http://lefestivaldulivredenice.com/2018/05/decouvrez-le-programme-complet/
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Sortie le 27 septembre 2023
Paru le 26 septembre 2022
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Interview à propos du "temps des chimères"

A la foire du livre de Brive pour "Le temps des chimères"

Télé Matin, 31 octobre 2023

Dans C à vous à propos du Temps des chimères

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Bernard Werber et Francoeur font vibrer les murs du Grand Rex

"Voyage intérieur", chorale de la salle, Épinal, 27 mai 2023

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